La querelle entre la sélectionneuse Corinne Diacre et sa capitaine Amandine Henry, loin de s’éteindre, ternit la qualification à l’Euro-2022 acquise avec la manière vendredi par des Bleues coincées dans un mauvais film.
La joie collective des Françaises à Guingamp, en Bretagne, après la nette victoire contre l’Autriche (3-0), a offert un contraste saisissant avec la sortie glaciale trente minutes plus tôt du milieu lyonnais, visage fermé au moment de rejoindre le banc de touche, selon l’AFP.
Invitée à commenter ce coaching inhabituel, Diacre a coupé court face à la presse: “Ce qui m’intéresse ce soir, c’est la prestation collective.”
La réponse illustre les multiples non-dits qui accompagnent ce dernier stage de l’année 2020, marqué par les retrouvailles glaciales entre la technicienne de 46 ans et l’internationale de 31 ans lundi dernier à Clairefontaine. La grande explication tant attendue avec la capitaine, à l’origine d’une charge médiatique inédite contre la sélectionneuse, n’a jamais eu lieu.