Le Ramadan vécu pour la deuxième année consécutive dans la retenue et le cercle familial, n‘empêche pas de vivre les temps forts de spiritualité des dix derniers jours de ce mois sacré. Moins festif c‘est vrai, mais la quête de la spiritualité est au summum, d‘autant que les fidèles prient jour et nuit pour voir une fin à la pandémie. Le mois sacré du jeûne est caractérisé par une prière «sunna» confirmée, qui est la prière des Tarawih (prières surérogatoires). Les rues et les principales mosquées étaient d‘habitude, avant le coronavirus, remplies de fidèles partout. Le Prophète Mohammad (paix et salut sur lui) a exhorté à accomplir le Ramadan : «Quiconque accomplit le Ramadan avec foi et anticipation, ses péchés antérieurs seront pardonnés». L‘Islam a légalisé également le «i‘tikaaf» comme un moyen chronométré et un culte limité de temps en temps, mais on le voit souvent durant les dix derniers jours du mois béni. L‘i‘tikaaf signifie donc le fait de rester dans la mosquée pour adorer et obéir à Dieu le Tout-Puissant, et cette sunna prophétique est confirmée dans les dix derniers jours du Ramadan comme mentionné, mais certes, les conditions pandémiques empêchent cela cette année.^