Marié, trois enfants, second héritier du trône, le tout fraîchement quadragénaire, prince William est aux yeux de ses fans «Sexy Willy». Ce fantasme de contes de fées, qui lui est tombé dessus à l’adolescence, revient en force dans le récit royal. Au XXIème siècle, l’allégorie du prince charmant fait de la résistance. La preuve par le prince William, qui fête aujourd’hui ses 40 ans et connaît un retour de «hype», voire de sex-appeal. À mesure qu’il mûrit dans sa vie personnelle et prend du galon au sein de l’institution monarchique, le duc de Cambridge semble retrouver un capital glamour qu’il avait perdu, au même rythme que ses cheveux, au profit de son cadet le prince Harry. L’an dernier, le «Sun» surprenait ses lecteurs en titrant : «William nommé chauve le plus sexy du monde, devant Mike Tyson et Jason Statham». En se penchant sur la méthodologie on découvre que cette «enquête», menée par une marque d’implants capillaires, a été réalisée sur la base de recherches Google. Si pour la validité scientifique on repassera, le gros titre, lui, alimentait bien le renouveau d’un récit de séduction.