Al-Gomhouriya
Abdel Razek Tawfik
Tout d’abord, il faut que nous ayons confiance en nous-mêmes. Il faut être confiant que nous sommes sur la bonne voie et que nous avons fait d’importants pas durant les sept dernières années. Nous sommes capables de traverser les répercussions de la crise mondiale actuelle engendrées par la guerre russo-ukrainienne, a affirmé Abdel Razek Tawfik dans un article publié par le quotidien Al-Gomhouriya.
Mais, en même temps il faut savoir que la prochaine phase sera plus difficile surtout avec les conspirations des ennemis : diffamation, mensonges, tentatives de semer la dépression. Les ennemis recourent à de nouveaux types de mercenaires pour porter atteinte aux figures symboliques et tenter d’ébranler la confiance entre l’Etat et les citoyens. Ceci en tirant profit des impacts de la crise mondiale et ses répercussions sur les pays du Monde. La conspiration vise à exploiter cette crise en véhiculant des rumeurs.
Vigilance
C’est pourquoi il importe d’être vigilant et de bien analyser le discours de l’ennemi, plein de mensonges. Il importe aussi d’agir à l’avance face aux rumeurs fréristes qui circuleront dans la prochaine période avec vivacité. Il faut être l’action non pas la réaction.
Il est nécessaire de fixer une stratégie ou une vision commune pour renforcer la confiance Etat-citoyen et la prise de conscience.
Ceci à travers des communiqués et des données ; en boostant la morale et en appelant à l’optimisme face à la crise mondiale. Il est nécessaire que les médias, le ministère de la Jeunesse et les institutions religieuses jouent un rôle dans cette vision ou stratégie.
Il s’agirait de stratagèmes semblables à ceux de 2013, mais nous avons confiance dans les organes sécuritaires pour les avorter. (…) Il faut de nouveau affirmer la nécessité de la vigilance et de l’action à l’avance. Il faut bien connaître les idées de nos ennemis pour prévoir leurs actes.(…)
Conspiration
Bref, pendant la phase à venir nous aurons rendez-vous avec une vague féroce de conspiration parrainée par les agents du printemps arabe, mais à travers de nouveaux mécanismes et de nouvelles méthodes. La crise de la guerre russo-ukrainienne sera exploitée. Cette guerre dont les répercussions affectent négativement les économies des pays et engendrent des difficultés à répondre aux aspirations des citoyens.
Ceci rimerait avec des campagnes médiatiques hostiles lancées par les plateformes fréristes. Il s’agira de diffamation, de mise en question, de rumeurs, de mensonges, de tentatives de semer la dissidence…
Les forces du « mal »
La conspiration des forces du mal, lancée en 2011, ne s’est pas encore terminée. Des tentatives sont en cours pour réaliser les objectifs pas encore achevés du stratagème du printemps arabe ; mais par le biais d’autres méthodes diaboliques indirectes mais qui portent dans leurs replis les mêmes buts. Ces derniers sont de faire chuter les pays mais sans que les forces du mal assument des coûts financiers ou humains.
Prudence, vigilance et prise de conscience ainsi que vision et stratégie de lutte contre les forces du mal sont indispensables.
Il faut noter que l’Etat a bien agi avec les répercussions de la crise ukrainienne en garantissant la disponibilité des denrées.
Il est également à souligner les programmes de protection sociale que l’Etat fournit aux catégories nécessiteuses.
Quant aux médias, ils doivent redoubler d’efforts durant la phase à venir pour avorter les stratagèmes des forces du mal. (…)
Il faut arrêter le discours pessimiste et se focaliser sur la diffusion de l’optimisme et de la confiance auprès des citoyens. (…)
Faire face à la crise mondiale de la guerre russo-ukrainienne exige des procédures économiques. L’Etat assume sa responsabilité de façon parfaite. Mais pour faire face à cette crise, il est aussi question de morale et d’optimisme et de médias influents (…)
Il importe également d’avorter toute tentative visant à semer la dissidence dans la société et de combattre tout discours fanatique.





