Faute de temps et en raison des responsabilités infinies, nous oublions souvent de rire, ou plus précisément, nous n’en avons pas le temps. Nous vivons dans un monde où le travail et le stress prédominent. Les diverses responsabilités du quotidien occupent de plus en plus de place dans nos vies au détriment des loisirs et de l’activité physique qui sont souvent mis de côté, faute de temps.
Les gens se trouvent obligés d’opter pour des suppléments pour favoriser la concentration au travail ou à l’école, pour avoir plus d’énergie, pour être moins stressé, pour mieux dormir, etc.
Pourtant, des études jettent la lumière sur des traitements alternatifs comme le rire comme outil thérapeutique. En fait, le rire n’est pas qu’une simple sensation agréable, mais une option de traitement non-pharmacologique à bien des maux. Ce ne serait donc pas exagéré de considérer le rire comme un remède.
Le rire est une thérapie à la portée de tous, selon le site physioextra.ca. Rire améliore l’humeur. La dépression est occasionnée par un débalancement des transmetteurs hormonaux dans le cerveau. Le rire déclenche une augmentation de la sécrétion d’hormones qui régularisent l’humeur comme la sérotonine et les endorphines, ce qui procure un effet de bien-être. Le rire est ainsi un antidépresseur.
En combinaison avec l’exercice physique, le rire peut augmenter le volume de sang éjecté par le cœur. Il peut aussi favoriser la dilatation des vaisseaux sanguins. La pratique du rire à long terme pourrait diminuer les arythmies et pourrait même contribuer à prévenir l’infarctus du myocarde (crise cardiaque). Rire est donc bon pour le cœur.
Le rire a également des vertus anti cholestérol. Si votre taux de bon cholestérol (HDL) est trop bas, rire peut améliorer la situation ! C’est en effet ce qu’ont démontré des chercheurs de l’université Loma Linda en Californie.
Au bout de deux mois de traitement (visionnage de films drôles), ils se sont aperçus que les 20 participants souffrant d’hyperlipidémie (excès de cholestérol) affichaient une hausse de 26 % de bon cholestérol.
Le rire favorise la prise de grandes inspirations d’air, ce qui contribue à augmenter les échanges gazeux. Il a même été démontré que le visionnement de films humoristiques diminuait l’hyperactivité bronchique dans les cas d’asthme sévère. Rire améliore donc la respiration.
“Quand on rit, l’air sort à la vitesse de 120 km/h, contribuant à l’hyper-oxygénation du cerveau. Cela nettoie les muqueuses des poumons par un afflux massif d’oxygène, sans réduire la quantité d’oxygène dans le flux sanguin”, explique Bernard Raquin, psychothérapeute, dans son livre Rire pour vivre. Et ça marche dans les deux sens : “Apprendre à mieux respirer, c’est aussi apprendre à mieux rire”, ajoute le spécialiste.
Le rire détend et facilite l’endormissement ! Explication : “Le rire détend les muscles du visage, du cou, de la poitrine, de l’abdomen, des bras et des jambes. Voilà pourquoi après avoir ri, on dort plus profondément”, ajoute Bernard Raquin. En outre, le rire entraîne la sécrétion d’endorphines, des hormones favorisant la relaxation, donc l’endormissement.
Bienfaits du rire
Evacuer le stress
Quand on rit, notre corps sécrète des endorphines qui sont des hormones qui réduisent la production de l’adrénaline générée par le stress. De plus, rire nous permet de détendre nos muscles et d’oxygéner notre cerveau, nous aidant à mieux nous relaxer !
Baisser la tension artérielle
En améliorant la circulation sanguine et l’oxygénation du cœur, le rire réduit les risques de caillots et diminue la tension artérielle au bout de quelques minutes. Si vous souffrez d’hypertension, vous avez, selon le site santemagazine.fr, une raison supplémentaire pour vous accorder un fou rire quotidien.
Renforcer le système immunitaire
Le rire augmente le taux d’anticorps présents dans notre organisme, en particulier au niveau du nez et des voies respiratoires. Ce renforcement général permet de mieux résister aux cancers, aux maladies cardiovasculaires, aux migraines, aux dépressions et aux insomnies. En adoptant une alimentation équilibrée et en pratiquant du sport régulièrement, vous mettez toutes les chances de votre côté pour être en pleine forme.
Atténuer la douleur
En produisant l’endorphine, le rire agit sur le corps un peu comme de la morphine en augmentant le seuil de souffrance. Ce qui justifie les interventions de clowns au sein des hôpitaux : l’humour permet d’atténuer la douleur.
Être positif
Le fait de rire aide à positiver. S’accorder une pause-détente en riant vous donne confiance en vous et vous lie avec votre entourage. Et, d’après les experts, l’auto-ironie nous permettrait de mieux accepter nos erreurs.
Que se passe-t-il quand on rit ?
Rire est une réaction en chaîne sur nos muscles. C’est un mécanisme qui se propage dans tout notre corps comme une onde. A l’origine du rire, il y a un stimulus, déclencheur visuel, tactile (des chatouilles) ou auditif (une histoire drôle). Le site lumni.fr explique que, par exemple, face à une blague, notre cerveau reçoit un message nerveux qu’il transmet au système limbique (la zone où sont traitées nos émotions). Il met ensuite en action une centaine de muscles : ceux du visage (zygomatiques et masséters) se relâchent, le cœur bat plus vite, le diaphragme appuie sur la cage thoracique.
Réflexe difficile à contrôler
Supprimer un réflexe c’est très difficile et souvent très mauvais. Rire est un réflexe, précise le site actu.fr. Et comme pour tout réflexe, le supprimer est très difficile, car par définition, les réflexes sont là pour protéger l’organisme.
A partir du moment où ce réflexe est déclenché, il va se produire des phénomènes respiratoires, musculaires et cérébraux qui ont un impact pas anodin sur le corps.
Pourtant, parfois il s’agit d’un fou rire, plus on essaie de le contenir, plus il gagne en force et devient incontrôlable. Comme un éternuement, il vaut mieux ne pas tenter de le retenir car il sortira quand même. Il serait mieux de détourner votre attention de la source du rire ou, si vous le pouvez, fermez les yeux quelques instants.











