Dans l’islam, il y a des figures féminines qui ont parcouru un long trajet de bonté et d’humanité. On ne connaît pas toujours leurs histoires, pourtant, elles sont importantes. Voici le portrait de 4 femmes puissantes et influentes, qui ont marqué le monde musulman. Chaque semaine nous avons rendez-vous avec une de ces personnalités imminentes, il s’agit bien de Soad Saleh.
Soad Ibrahim Saleh est professeur et chef du Département de jurisprudence comparée à la Faculté d’études islamiques et arabes pour filles de l’Université Al-Azhar. Elle fut également ancienne doyenne de la Faculté d’études islamiques et arabes pour filles de l’Université de Mansoura et reportrice du comité scientifique permanent pour la promotion des professeurs de jurisprudence à l’Université Al-Azhar. Dr Soad Saleh est chercheuse et prédicatrice islamique, elle était surnommée « la mufti des femmes » et les médias l’ont surnommée « la juriste des femmes » en raison de ses positions claires sur la défense et le soutien des femmes conformément à la loi de Dieu, qui lui a accordé de nombreux droits. Née en 1945, Soad Saleh connue pour ses propos sérieux et sa rigueur, elle a toujours suscité la polémique à cause de ses fatwas controversées. Son nom figure parmi les noms féminins les plus importants et les plus célèbres dans le domaine des fatwas. Il est toujours mentionné dans les fatwas liées à la famille, aux droits des époux, aux obligations des hommes et des femmes et d’autres fatwas. Elle a mené une campagne médiatique en Égypte dans laquelle elle réclame que les femmes occupent le poste de mufti. En mars 2010, elle s’est opposée au projet de loi autorisant l’avortement et la stérilisation d’une femme si sa santé ou sa situation financière ne lui permet pas d’avoir d’enfants. Elle voit que quelle que soit la position de la femme dans la société, le navire familial continuera à être dirigé par un capitaine, qui est le mari.
La famille chez elle occupe une grande importance. A son avis, l’homme fait partie de la femme et la femme fait partie de l’homme, comme si nous décrivions la famille comme une seule entité dont le chef est l’homme et le reste des parties de son corps est la femme. Elle a exprimé son admiration et son appréciation à la campagne «Notre belle éthique» adoptée par la compagnie des médias unifiés. Le voyage de la connaissance La juriste des femmes a révélé l’histoire de son éducation et de ses débuts en disant : « Mon père était le cheikh de l’Institut Helmiyat al-Zaytoun Al-Azhari, et ma mère était une femme au foyer, et nous étions 9 enfants, 4 filles et 5 garçons.
La situation financière de mon père n’était pas abordable, mais son objectif était d’atteindre les plus hauts niveaux de connaissance. Objectif atteint, car il y a parmi nous, un comptable, un médecin et un ingénieur et nous avons tous atteint des diplômes universitaires les plus élevés, Elle est la deuxième fille parmi ses frères et sœurs. Son mariage était après une histoire d’amour avec le journaliste écrivain Sayed Abdel Raouf. L’amour a pu réunir les deux cœurs. Ils se sont connus quand Sayed, un ami de son frère aîné, avait l’habitude de fréquenter la maison à cause de leurs études dans une même université. A cette époque, la guerre de 1967 a éclaté, et ils ont participé à l’organisation de la jeunesse et avaient l’habitude de nous rencontrer lors de ces réunions.