Quand les poules auront des dents
La formule s’emploie souvent avec ironie pour exprimer l’idée d’une action ou d’un événement qui ne se produiront jamais. Mais d’où vient cette étrange formule ? Le Figaro revient grâce au livre de Georges Planelles, Les 1001 expressions préférées des Français, sur son histoire.
Une histoire qui a de quoi nous clouer le bec. Car, si notre volatile demeure bien moins gracieux -ou plus graisseux, c’est selon- que son frère le coq, le gallinacé n’en porte pas moins en son bec une anecdote qui a du mordant. À l’origine, à la fin du XVIIIe siècle, notre expression ne fait pas exclusivement mention de dents. Non. Pour exprimer le renvoi d’une action à la Saint-glinglin, il est possible de lancer un: «quand les poules pisseront!» Une manière quelque peu explicite de confier à son interlocuteur, qu’il ne sera jamais assez tôt pour vérifier l’office du gallinacé…
Quoi qu’il en soit, et malgré le style, ce sera la formule «quand les poules auront des dents» qui s’imposera à travers les siècles. Mais alors pourquoi a-t-on choisi de faire référence aux quenottes de notre cocotte ? Eh bien… rien de plus simple, nous explique l’auteur ! Comme les poules n’ont jamais eu de dents, c’est tout naturellement que son usage soit adopté




