Sur le plan résidentiel, le voisin est l’homme le plus proche. Autrement dit, c’est celui dont la porte est la plus proche. C’est pourquoi, il est le premier qui peut découvrir ce qui se passe chez son voisin. De là, le bon voisinage est de grande importance et a une grande valeur en Islam. Le voisin vertueux est, sans doute, une cause conduisant au bonheur de son voisin. Les arabes glorifiaient le bon voisinage dans l’ère préislamique, et glorifiaient le bon traitement des voisins, rapporte l’Observatoire d’Al-Azhar en langue française. Et lorsque l’Islam est arrivé, il a veillé à maintenir ce bon caractère qui vise à avoir des égards pour le droit du voisinage.
C’est ainsi que le Prophète a interdit de porter atteinte à son voisin. Et il a, de plus, dit que l’atteinte portée au voisin est tenue pour manque de foi : «Par Allah, il n’est pas un vrai croyant. Par Allah, il n’est pas un vrai croyant. Par Allah, il n’est pas un vrai croyant. » On lui demanda : « Qui est-ce qui n’est pas un vrai croyant ? ». Il répondit : « Il est celui qui n’épargne pas son voisin de ses méfaits » Șaḥiḥ al Boukhāri. Il a également interdit de ne pas lui désirer ce que l’on désire à soi-même : «Nul d’entre vous ne sera véritablement croyant tant qu’il ne désire pas pour son frère ce qu’il désire pour lui-même», Rapporté par Boukhāri et Mouslim. C’est ainsi qu’il a interdit de se comporter mal avec lui : «Les meilleurs amis auprès d’Allah sont ceux qui se comportent le mieux avec leurs amis, et les meilleurs voisins auprès d’Allah sont ceux qui se comportent le mieux avec leurs voisins », Rapporté par At-Tirmiḍhi et authentifié par Al-Albāni. En plus, le Prophète a incité à remplir les besoins du voisin : «N’aura pas vraiment la foi celui qui s’endort le ventre rassasié alors que près de chez lui son voisin est affamé.» Rapporté par Hakim et authentifié par Al-Albāni. Notons également que l’Islam a élevé le rang et la place du voisinage jusqu’à atteindre l’apogée des valeurs. Dans ce sens, le Prophète (PBSL) a dit : «Jibril ne cesse de me recommander d’être bienveillant envers le voisin au point où j’ai cru qu’il allait faire de lui un des successeurs», Șaḥiḥ al Boukhāri.