S’il y a une vertu à laquelle l’islam accorde beaucoup d’importance, c’est bien le respect des parents. En effet, le croyant est d’abord le plus respectueux et le plus bienfaisant au sein de sa famille comme dit le Prophète : «Le meilleur d’entre vous est celui qui est le meilleur avec sa famille. Et je suis le meilleur avec ma famille» (Muslim). Ce hadith nous montre une réalité fondamentale à savoir : celui qui se montre bon à l’extérieur mais mauvais à l’intérieur de son foyer ne peut nullement prétendre à la bonté tout court, d’après le site https://www.inshallah.com.
Le but de cet article chers lecteurs et lectrices est de montrer la place des parents dans l’islam, leurs droits et leurs mérites, mais aussi les limites de leurs attributs afin, nous l’espérons, que chacun puisse au bout de sa lecture se retrouver dans le juste milieu qui est celui de l’islam, loin de l’extrémisme d’un côté ou d’un autre.
Le respect des parents dans le Coran et la Sunna
En lisant le Coran, il y a de nombreux versets qui accordent aux parents une grande place et un énorme mérite. A plusieurs reprises, l’ordre d’adorer Allah est souvent suivi de la bonté envers les parents comme s’ils étaient liés étroitement, exemple le verset : « N’adorer que Dieu et témoigner de la bienveillance envers vos pères et mères » a été répété plusieurs fois dans le Coran, une fois dans le verset 83 de la sourate 2, puis le verset 36 de la sourate 4 ou encore le verset 151 de la sourate 6. Toutefois, les versets 24 et 25 de la sourate 17 restent très explicites : « et ton Seigneur a décrété : « n’adorez que Lui; et (marquez) de la bonté envers les père et mère : si l’un d’eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi; alors ne leur dis point : « Fi ! » et ne les brusque pas, mais adresse-leur des paroles respectueuses, et par miséricorde abaisse pour eux l’aile de l’humilité; et dis : « Ô mon Seigneur, fais-leur; à tous deux; miséricorde comme ils m’ont élevé tout petit ». En méditant sur ce verset, on s’aperçoit qu’il pointe du doigt quelques vertus :
– Ne leur dis point «Fi !», c’est-à-dire tout simplement le respect total, car il ne faut pas l’oublier que « sa mère l’a péniblement porté et en a accouché dans la douleur ; et sa gestation et sevrage durant trente mois; puis quand il atteint ses pleines forces et atteint quarante ans, il dit : “ô Seigneur ! Inspire-moi pour que je rende grâce au bienfait dont Tu m’as comblé ainsi qu’à mes père et mère, et pour que je fasse une bonne œuvre que Tu agrées. Et fais que ma postérité soit de moralité saine, Je me repens à Toi et je suis du nombre des Musulmans ». (S.46 – v.15)




