– Mise en garde contre l’expansion du conflit et la déstabilisation régionale et internationale
Le Président Abdel Fattah Al-Sissi a accueilli le souverain jordanien, le roi Abdallah II, ce mercredi à l’aéroport du Caire, puis a tenu une séance d’entretiens au palais présidentiel d’Ittihadiyya, pour discuter de l’évolution de la conjoncture régionale dans la bande de Gaza et le désastre humain auquel sont exposés les Palestiniens, a-t-on appris du porte-parole de la Présidence de la République, le conseiller Ahmed Fahmi.
Les deux leaders ont affirmé leur satisfaction quant au rythme des consultations et de la coordination entre les deux pays, ce qui reflète la grande importance des relations bilatérales à tous les niveaux. Ils ont convenu de booster encore davantage la coopération tous azimuts et d’ouvrir de nouveaux horizons dans tous les domaines.
Al-Sissi et Abdallah II ont manifesté leur grand regret quant aux milliers de victimes tombées à cause du conflit dans la bande de Gaza, et ont alarmé contre le déplacement des milliers de Palestiniens et la large destruction de l’infrastructure et des installations dans la bande. Les deux leaders ont réaffirmé leur rejet catégorique quant aux différentes tentatives de liquidation de la cause palestinienne ou du déplacement des Palestiniens hors ou à l’intérieur de leurs territoires, mettant l’accent à cet effet, sur la seule issue de cette crise, qu’est la pression exercée par la communauté internationale pour imposer un cessez-le-feu immédiat et faire entrer les aides de secours avec des quantités suffisantes, afin de faire une différence et d’alléger la souffrance des habitants de la bande de Gaza.
Al-Sissi et Abdallah II ont de même appelé à travailler sérieusement pour adopter la voie politique afin de parvenir à un règlement juste et globale qui débouchera sur l’établissement d’un Etat palestinien indépendant sur les frontières du 4 juin 1967, dont la capitale est Jérusalem Est et conformément aux résolutions internationales y afférentes.
L’Egypte et la Jordanie ont affirmé la grande responsabilité politique et éthique qui pèse sur la communauté internationale pour faire respecter les résolutions du Conseil de sécurité et celles de l’Assemblée générale de l’ONU, en vue de sauvegarder la crédibilité de l’Organisation internationale.