De nombreuses personnes sont conscientes de l’importance de prendre soin de leur santé mentale et physique, mais peu connaissent la santé sociale. Selon le professeur Patrick Cloos de l’Université de Montréal, c’est un concept qui évoque la composante sociale de la santé.
Il pense que les personnes sont exposées aux circonstances et aux contextes sociaux, notamment la qualité de logement ou l’insécurité alimentaire, et qu’ils peuvent avoir des effets positifs ou négatifs sur les autres.
Pour aider une personne ou des familles à améliorer la santé sociale, M. Cloos propose que les programmes de santé publique agissent à différents niveaux, selon radio-canada.ca.
En principe, la notion de santé sociale indique que la santé résulte aussi toujours de l’action commune. Par conséquent, la santé est un résultat collectif qui dépend d’une part des ressources disponibles dans la société et d’autre part des relations sociales personnelles. Chaque individu entretient ainsi un échange réciproque avec les prestations de la communauté. D’un côté, il contribue au fonctionnement du groupe ou de la société et, de l’autre, il peut bénéficier de ses contreparties.
Les ressources étant limitées, les membres des sociétés doivent non seulement discuter de la répartition des prestations communautaires, mais aussi des états de santé souhaitables. Sur la base d’une compréhension biopsychosociale de la santé (Obrecht, 2005; Pauls, 2004), on suppose que les objectifs sociaux doivent être pris en compte au même titre que les objectifs physiques et psychiques dans le débat sur les états de santé souhaitables. Les besoins sociaux tels que la justice, la participation sociale, la reconnaissance sociale et la création de sens peuvent servir de repères dans ce débat.





