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Home Vision d’Egypte

Sacrée, magique et spirituelle

par Le progres Staff
August 16, 2021
in Vision d’Egypte, Archéologie
Sacrée, magique et spirituelle 1 - Le Progrès Egyptien
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Quand on pense à l’Égypte, on pense aux reines, aux pharaons, aux pyramides, aux extraterrestres, aux hiéroglyphes. La civilisation pharaonique est sans doute une civilisation en avance sur son temps,  avec  des  rangs  sociaux  très définis et un sens esthétique qui a influencé des siècles entiers.  A cette époque, les cosmétiques font partie intégrante de la santé et de l’hygiène des Égyptiens. Utilisés par tous les genres sans distinction de classe sociale, les cosmétiques revêtent des caractéristiques multiples. Les Égyptiens de l’antiquité utilisaient de nombreux produits cosmétiques, à la fois pour des raisons médicinales, thérapeutiques  et esthétiques, mais également pour le bienêtre du corps, il fallait entretenir, conserver et soigner son corps dans le but de rejoindre la maison de l’éternité.

 

Sacrée, magique et spirituelle 3 - Le Progrès Egyptien
Sacrée, magique et spirituelle 5 - Le Progrès Egyptien
Sacrée, magique et spirituelle 7 - Le Progrès Egyptien

Sacrée, magique et spirituelle 9 - Le Progrès Egyptien
Sacrée, magique et spirituelle 11 - Le Progrès Egyptien
Sacrée, magique et spirituelle 13 - Le Progrès Egyptien

Sacrée, magique et spirituelle 15 - Le Progrès Egyptien
Sacrée, magique et spirituelle 17 - Le Progrès Egyptien
Sacrée, magique et spirituelle 19 - Le Progrès Egyptien

Sacrée, magique et spirituelle 21 - Le Progrès Egyptien

 

Le terme cosmétique vient du grec ancien kosmos « parement, ornement ». Le mot cosmétique comme celui de parfum prendra son sens plus tard dans l’Histoire; dans la période antique il s’agissait d’une forme de préparation sacrée, puis par la suite profane, faite de fumigations, d’onguents, de baumes, d’huiles et de potions issus de la botanique, des minéraux, ou du monde animal ; les cataplasmes étaient aussi des formes de préparations utilisées, dans un but religieux, magicomédicinal (alchimie), puis thérapeutique et esthétique pour se parer.

Les cosmétiques ont une utilité tout d’abord thérapeutique, bien que les Egyptiens leur confèrent en réalité des vertus plutôt magiques.

On retrouve ce lien étroit entre la médecine et la cosmétique dans le Papyrus d’Ebers sur lequel on peut prendre connaissance de recettes visant à donner à certains fards ou onguents des propriétés bien spécifiques. Par exemple : le Khôl noir est couramment utilisé par les hommes, les femmes et les enfants, il est cependant complètement différent de celui que nous utilisons de nos jours. Outre un caractère esthétique notable, le khôl, fabriqué alors à base de plomb, est doté de qualités antibactériennes connues redoutables.

La  connaissance  des  Égyptiens  en matière de plantes et minéraux qui les entourent ainsi que leurs bienfaits est déjà  très  vaste.  C’est  pourquoi  on  fabrique des cosmétiques avec du miel, du bicarbonate de soude, du sel, des pommades  visant à soigner  les brûlures, protéger des rayons du soleil ou encore des piqûres de moustiques.

D’un point de vue purement Esthétique, l’Égypte antique baigne déjà dans des canons de beautés bien précis et attache une importance toute particulière à  l’apparence  physique.  Les  classes sociales les plus élevées se distinguent par leur maquillage de teint très pâle et jouissent déjà de palettes de maquillages.

On souligne les yeux avec du khôl qu’on étire en oeil de chat; tout ce joli matériel étant rangé dans de très beaux écrins décorés d’ivoire. La Religion à elle aussi droit à cette relation privilégiée avec le maquillage. On le retrouve dans les endroits dédiés aux cultes: sur les illustrations dans les temples où il est rare de trouver des représentation d’Egyptiens dépourvus de fards ou de khôl,  jusque dans les tombes découvertes par les archéologues  où  les  onguents  et  le maquillage sont toujours présents.

Pour eux, la beauté est un signe extérieur de  Sainteté,  l’assurance  de  renaître dans l’au-delà et permet l’accès au royaume des morts. Dans ce folklore où tout est symbolisme, leur maîtrise de la cosmétique est brillante et  leur  sens de l’esthétisme est novateur.  A  caractère sacré, magique et spirituel, le  maquillage  durant  l’antiquité égyptienne est donc multiple et en perpétuel évolution.

Perruque 

Une perruque volumineuse et naturelle sculptée dans de la cire d’abeille permettait d’avoir moins chaud et d’éviter les poux. Par ailleurs on note qu’il exprimait aussi, par exemple, un symbole très fort, qui reliait son porteur à Hathor, la déesse des festivités et de l’amour

Fard 

En Égypte antique, on utilisait un fard à paupière appelé «mesdemet» (signifiant littéralement «rendre les yeux parlants, expressifs»), aujourd’hui couramment connu sous le nom de khôl. Les teintes étaient obtenues de différents minéraux (argiles rouges, oxydes de cuivre ou de fer, ocre, lapis-lazuli) ou végétaux (ex : pigment laqué rose obtenu à partir des molécules colorantes de la garance ou d’autres plantes analogues comme l’orseille, l’orcanette, le jus de mûre, de l’acanthe précipitées sur de l’alun ou encore coquelicot pour obtenir les fards rouges pour les lèvres et les joues. Le fard vert (ouadjou) était à base essentiellement de malachite verte broyée de Syrie. Il était peut-être destiné à invoquer la protection d’Hathor. La majorité des fards noirs était composée à base de plomb, plus rarement à base de composés d’antimoine, d’oxydes de manganèse ou de noir de carbone. En broyant de la galène (principal minerai de plomb) sur des palettes de pierre (spécifiquement le schiste ou la grauwacke) et en la liant à des matières grasses, les Égyptiens obtenaient une teinture noire, dont la teinte variait avec la finesse du broyage.

Lorsqu’elle était réduite en cubes de moins de cinquante micromètres de diamètre, le colorant était d’un noir très sombre; si elle était broyée moins finement, elle avait des reflets métalliques. Ils broyaient également de la cérusite blanche ou synthétisaient de la laurionite et de la phosgénite (synthèse de ces deux chlorures de plomb car leurs gisements étaient rares) pour obtenir des nuances grisées. Les accessoires d’applications de ces fards seront à la fin de la période prédynastique transformés pour l’invention de l’écriture au moment où plusieurs peintures corporelles disparaissent.

 

Parfums 

Le parfum le plus célèbre d’Égypte est le kyphi, il contient environ 27 ingrédients, et est utilisé en fumigation pour chasser les mauvais esprits de la maison, un rituel que les orientaux font régulièrement, et quand un invité rentre dans leur maison on lui passe cette fumigation. Les Égyptiens ne connaissaient pas la distillation, mais connaissaient l’alcool naturel par fermentation (2% à 4%) comme la bière, la boisson quotidienne, et le vin de palme pour les élites, et ne fabriquaient donc pas de parfums alcoolisés. Ils utilisaient en fait les substances de la faune et la flore (céréales, blé, lin, fleurs, racines, herbes, fruits, baies, huiles, résines, gommes, baumes, épices, graisse animale), qu’ils broyaient avec un pilon dans un mortier, pressuraient et filtraient. Cependant, ils cultivaient les fleurs pour en tirer leurs arômes de leur racine, pour en faire des produits parfumés. Le Fayoum (région autour d’un lac du désert alimenté par un défluent du Nil) était la principale région de production, notamment à partir du Nouvel Empire, quand les inondations furent régulées par des travaux et des barrages. Les différents éléments des fleurs triés par tamisage étaient réduits en pâtes et en gommes parfumées. Le lotus bleu avait la préférence des Égyptiens, ils tenaient régulièrement une fleur de lotus qu’ils humaient avec adoration. Le lotus bleu et le lis d’eau représentent l’union des Deux Terres (Haute et Basse-Égypte). Les fleurs du Nil étaient sacrées, la fleur de papyrus représentait le génie ou le dieu de la crue Hâpy. Lors de la préparation les Égyptiens recourraient à des incantations et des rituels en vue de soigner et chasser le mauvais sort.

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