Les noms de rue, toute une histoire, chacune d’elle renferme des secrets. De nombreuses rues reflètent la culture et le patrimoine anciens du pays, car chaque coin d’El Mahrousa a été témoin de différents événements historiques passionnants.D’autres ont laissé leur empreinte sur les noms de ces rues. Pour la plupart d’entre nous, l’histoire de la rue parfois se cache derrière son nom, mais à un moment donné tout paraît logique et intéressant. Cette fois-ci, nous allons parler de la rue « Al Darb Al Ahmar »
Il y a mille ans, après la fondation de la ville du Caire, il existait une zone au cœur du Caire appelée Al-Darb_Al-Ahmar. De nombreuses rumeurs ont couru autour de son nom mais ce qui est sûr, c’est que le nom de darb est dû à la zone contient de nombreux darbs.
Quant au rouge, il existe un mythe selon lequel la zone aurait été appelée Al-Darb Al-Ahmar en raison de la couleur du sang qui a coulé lors du massacre de la citadelle, érigée par le souverain égyptien, Muhammad Ali, pour les Mamelouks. Il a atteint la région et a mis plusieurs mois à être retiré.
Mais l’historien Ahmed Al-Chérif, qui s’intéresse au patrimoine de la région d’Al Darb Al-Ahmar a démenti cette histoire.Il ajoute qu’il y a eu de nombreuses histoires sur le nom de la région Al-Darb Al-Ahmar, la plus célèbre étant qu’un groupe de personnes à la peau rouge est venu en Égypte avec l’arrivée des Fatimides. Il résida dans la rue c’est pourquoi la zone porte son nom. Tout comme le Darb qui lui fait face s’appelait Darb des Turcs en référence à la résidence d’un certain nombre d’expatriés turcs là-bas, et le Darb soudanais, dans lequel résidaient un certain nombre de Soudanais.
Au sein du Caire historique, précisément au milieu de la rue Bab Al-Wazir, l’une des plus fameuses rues du quartier d’Al-Darb Al-Ahmar, se dresse majestueusement la mosquée d’Aqsonqor, connue parmi les habitants du quartier sous le nom de la Mosquée bleue. Une nomination découlant de la céramique bleue qui orne ses murs intérieurs.





