Le ministère des Affaires étrangères a accueilli la deuxième réunion ministérielle du Comité Supérieur Permanent des Droits de l’Homme. Ce comité a été créé par la décision n° 2396 de 2018 du Premier Ministre, et est présidé par le ministère des Affaires étrangères, avec la participation de plusieurs institutions nationales et conseils spécialisés chargés des questions des droits de l’homme en Égypte.
La réunion a été dirigée par Dr Badr Abdel-Aati, ministre des Affaires étrangères qui préside également le Comité Supérieur Permanent des Droits de l’Homme. Parmi les participants figuraient Dr Maya Morsi, ministre de la Solidarité Sociale, M. Adnan Fangari, Ministre de la Justice, M. Mahmoud Fawzi, Ministre des Affaires Parlementaires et du Dialogue Politique, ainsi que d’autres hauts responsables comme M. Diaa Rachwan, Président de l’Autorité Générale de l’Information, Dr Sahar Al-Senbaty, Présidente du Conseil National pour l’Enfance et la Maternité, et le Conseiller Sana Khalil, Président par intérim du Conseil National de la Femme. Des représentants du Conseil National des Personnes en situation de Handicap ainsi que d’autres entités nationales membres du comité étaient également présents.
L’objectif principal de cette réunion était de préparer la participation de l’Égypte à la session de l’Examen Périodique Universel (EPU) des droits de l’homme, prévue en janvier 2025 à Genève, au Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies. Cette session constitue une occasion cruciale pour examiner les efforts nationaux visant à renforcer et à protéger les droits de l’homme en Égypte, tout en recueillant les recommandations d’autres États pour améliorer ces efforts dans le cadre d’un dialogue constructif et respectueux, fondé sur l’échange d’expériences et de bonnes pratiques.
Lors de la réunion, les étapes déjà franchies dans la préparation du rapport national ont été présentées. Ce rapport a été élaboré grâce à une démarche participative incluant divers ministères et institutions concernés. De larges consultations ont également été menées avec le Parlement, le Sénat, le Conseil National des Droits de l’Homme, des organisations de la société civile ainsi qu’un groupe consultatif d’experts en droits de l’homme.
Le comité a également discuté des mesures et des dispositions proposées en vue de la présentation du rapport à l’ONU. Ces efforts visent à mettre en lumière les actions entreprises à l’échelle nationale pour promouvoir et protéger les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels dans leur ensemble, conformément aux orientations des autorités politiques. Une attention particulière a été portée sur les droits des femmes, des enfants, des jeunes, des personnes en situation de handicap et des personnes âgées.
C’est la quatrième fois que l’Égypte participe à l’Examen Périodique Universel, un processus qui se déroule tous les cinq ans. L’Égypte tient à respecter cet engagement, dans le cadre de son approche interactive vis-à-vis des mécanismes internationaux et régionaux des droits de l’homme, ainsi que de ses obligations découlant des traités internationaux qu’elle a ratifiés. Cette participation contribue à renforcer les efforts nationaux visant à améliorer le climat général des droits et des libertés en Égypte.
Le comité a par ailleurs examiné les progrès réalisés dans la mise en œuvre de la Stratégie Nationale des Droits de l’Homme, ainsi que la préparation en cours du troisième rapport de suivi de cette stratégie. Les participants ont convenu de l’importance de redoubler d’efforts pour poursuivre la mise en œuvre de cette stratégie dans ses quatre axes, afin de renforcer la situation des droits de l’homme en Égypte.





