Novembre a été choisi comme le mois national de la sensibilisation à la violence familiale. Évoquer la violence familiale représente un premier pas dans la reconnaissance de son existence. Cette action permet de lever le voile sur des non-dits, des secrets, des tabous… La violence familiale se définit « par toute forme de mauvais traitements ou de négligence infligée à un enfant ou à un adulte par un membre de la famille ou par quelqu’un avec qui il a une relation intime. Il s’agit d’un abus de pouvoir afin de contrôler ou de blesser quelqu’un qui a confiance en l’agresseur et qui dépend de lui. »
Par : Soha Gaafar

La violence familiale, selon educacentre.com, peut se composer de différents types de violences :
-la violence conjugale
-la violence à l’égard des enfants
-la violence à l’égard des aînés
Tout membre de la famille peut être concerné par ce type de violence, que ce soit aussi bien des membres proches (parents, enfants, frères et sœurs), que des membres plus éloignés (grands-parents, petits-enfants, oncles, tantes, cousins…).
Les femmes et les filles sont principalement concernées par les actes de violence à leur encontre.
La violence familiale se décompose en 4 catégories :

* La violence physique représente la forme la plus commune et souvent la plus visible. Ce type de violence apparaît par un geste perdu comme une gifle ou le fait de pousser. Puis, ce geste se répète de temps en temps, puis plus souvent jusqu’à plusieurs fois par jour. L’intensité du geste s’intensifie parallèlement à la fréquence. Des objets/armes peuvent être utilisés dans ce type de violence.
* La violence morale/psychologique/sociale est une forme plus difficile à détecter au préalable. Elle se manifeste sous forme de paroles dévalorisantes et/ou injurieuses, d’actions pour isoler la victime, ou encore d’attaques plus subtiles, comme par exemple, à l’encontre des animaux de compagnie.
* L’abus financier concerne autant le contrôle excessif dans la gestion financière du foyer familial que son exploitation abusive.
* La négligence correspond au manque de réponse aux besoins vitaux des membres de la famille, tels que l’absence totale ou partielle de nourriture, la non-protection des dangers etc.
Comment réagir ?

Si vous pensez être victime de violence intrafamiliale, il est important d’en informer des personnes extérieures (professionnels de santé, associations, amis, etc…). Il n’est jamais simple de sortir d’une situation de violence au sein de sa propre famille, les mécanismes d’attachement et d’emprise sont souvent lourds et solidement ancrés, mais il est important d’en parler et de se faire aider par des professionnels pour en sortir.
Si vous pensez être témoin de violences intrafamiliales dans votre entourage, vous pouvez contacter des associations spécialisées qui vous guideront dans la démarche à adopter pour porter secours aux victimes. En effet, il est très délicat d’intervenir directement, sauf en cas d’urgence vitale, car les auteurs de violences ont souvent une emprise et un pouvoir important sur les victimes.
Dans tous les cas, il est important d’agir et de ne pas rester sans rien faire face à de telles situations, des solutions existent, il en va de la santé mentale et physique des victimes.
