Les aliments ultra-transformés, généralement riches en sel, en sucre et en graisses, bon marchés et accessibles, augmentent le risque d’anxiété, de dépression et de déclin cognitif.Sodas, bonbons, barres énergétiques, yaourts aromatisés aux fruits, pizzas surgelées et plats surgelés en général… Les aliments ultra transformés satisfont souvent nos envies de sucre, de gras et de sel.

Des recherches ont néanmoins permis de démontrer qu’ils sont particulièrement néfastes pour notre cerveau. Notre humeur et nos capacités cognitives sont les premières affectées.Selon une méta-analyse publiée dans la revue internationale Nutrients, les régimes riches en aliments ultra-transformés sont associés à une hausse de 44 % du risque de dépression et de 48 % du risque d’anxiété. L’une de ces études a observé que ces risques augmentaient à partir du moment où ne serait-ce que 33 % des calories provenant d’aliments ultra-transformés étaient assimilées, rapporte nationalgeographic.fr.
Tout le monde sait que manger trop de sel, de sucre et de graisses saturées peut causer des inflammations chroniques, de l’hypertension artérielle, de l’hyperglycémie, des maladies cardiaques et du diabète de type 2. En revanche, le grand public ne se rend peut-être pas compte que toutes ces maladies affectent le cerveau en augmentant le risque de démence vasculaire, qui se traduit par une diminution de la circulation sanguine dans le cerveau. Les additifs tels que certains édulcorants artificiels et le glutamate monosodique peuvent également interférer avec la production et la libération de substances chimiques cérébrales telles que la dopamine, la norépinéphrine et la sérotonine, qui peuvent avoir des effets néfastes sur le bien-être mental et émotionnel.Autre problème des aliments ultra-transformés : ils sont parfois addictifs.

« La nourriture ultra-transformée est plus proche de la cigarette que des aliments que nous procure la nature », affirme Ashley Gearhardt, professeure en psychologie à l’Université du Michigan, dans la ville d’Ann Arbor. Il s’agit là d’un système bien pensé, « des entreprises multimilliardaires créent ces aliments pour nous rendre dépendants afin de diminuer notre libre arbitre en leur présence. J’y vois un problème de souveraineté alimentaire, » explique Cindy Leung, professeure adjointe de santé publique et de nutrition à l’école de santé publique T.H. Chan de Harvard, à Boston.





