À Paris, l’Institut Giacometti décrypte les liens entre l’art de l’antiquité égyptienne et l’œuvre de l’artiste. En partenariat avec le département des antiquités égyptiennes du Louvre, le parcours propose de riches allers-retours entre deux mondes. L’intérêt que porte Alberto Giacometti à l’art de l’Antiquité égyptienne fut constant tout au long de sa vie. Il visitait fréquemment le département des antiquités égyptiennes du Louvre et explorait ceux des musées étrangers. Pour travailler, il copia aussi des photos d’œuvres, dessinant et croquant tout ce qui lui tombait sous la main, sur tous supports : carnets, magazines, livres, et petits morceaux de papiers… Dans une marge, on découvre ainsi un dessin de statue d’Anubis (dieu funéraire), une copie du Scribe accroupi, des visages, un œil…