Ce n’est pas une rumeur ou une blague, mais plutôt un fait. Les Égyptiens parlent encore l’ancienne langue égyptienne, connue métaphoriquement sous le nom de hiéroglyphes.
Même si les hiéroglyphes sont une écriture et non une langue, le vocabulaire égyptien ancien fait désormais partie de leur dialecte familier transmis de génération en génération.
Les mots que parlent les Égyptiens dans leur dialecte familier sont des mots anciens qui étaient utilisés par les pharaons dans l’Égypte ancienne, où ils sont apparus pour la première fois dans un manuscrit officiel entre 3 300 et 3 200 avant JC.
On l’appelait hiéroglyphes parce qu’il signifie « inscription sacrée » en grec et que des symboles étaient utilisés pour exprimer les sons.
À l’époque des pharaons, les hiéroglyphes étaient utilisés pour graver et décorer les textes religieux, et ils restèrent un langage d’écriture courant jusqu’au IVe siècle après J.-C., date à laquelle ils furent déchiffrés grâce à la découverte archéologique de la pierre de Rosette par le Français Champollion.
Les mots que les Égyptiens utilisent encore aujourd’hui sans savoir que leur origine remonte à l’Égypte ancienne sont nombreux et variés, comme « mm » qui signifie manger et se nourrir.« Embu » signifie boire.
Le mot « kokh » signifie saleté, le mot « tata tata » veut dire dans les hiéroglyphes « marcher », et le mot bobo’e, tiré du mot bobo, est le nom d’un démon égyptien utilisé pour effrayer les enfants.
Pendant la saison hivernale, les Égyptiens disent « Pluie, Rokhi, Rokhi » et le mot « Rokhi » est un hiéroglyphe qui signifie « descends ». Ils circulent d’autres mots qui sont à l’origine des hiéroglyphes, comme le mot « descendez ». Nono », qui signifie un jeune nouveau-né, et « Makhakhah », qui signifie « un vieil homme aux cheveux gris ».




