Dans la récente période, l’agence de notation Fitch a relevé la note de crédit à long terme de l’Egypte en devises de B- à B. D’après Standard and Poor’s, la note de l’Egypte serait B/B- avec des perspectives positives. De son côté, le Fonds Monétaire International (FMI), a prévu la baisse de l’inflation en Egypte.
Par : Ingi Amr

Relever la note de l’Egypte reflète la force et la solidité de l’économie nationale et sa capacité à faire face aux difficultés et aux défis auxquels est confrontée la région.
L’annonce par l’agence de notation Fitch qui a relevé la note de crédit à long terme de l’Egypte en devises de B- à B représente un témoignage international confirmant le succès des politiques économiques adoptées par l’État égyptien.
Cette évaluation positive reflète la confiance de la communauté internationale dans les politiques économiques et financières adoptées par l’État égyptien, et dans les mesures visant à encourager les investissements directs étrangers et à améliorer l’environnement des affaires.
De plus, un récent communiqué de l’agence de notation Standard & Poor’s a gardé la note de l’Egypte au niveau B-, et tout en soulignant des perspectives positives pour l’économie égyptienne.
Selon l’agence, il est prévu que l’économie égyptienne réalise des progrès sur les échelles extérieure et financière.
D’après Standard and Poor’s, le nouveau système du taux de change, régi par le marché (offre et demande) aidera à booster le PIB et, avec le temps, pourra renforcer le contrôle des situations financières.
Le communiqué a, par ailleurs, souligné une hausse des investissements directs étrangers (IDE).
Baisse de l’inflation
La directrice du Fonds Monétaire International (FMI), Kristalina Georgieva, avait affirmé, que les estimations et les révisions initiales du Fonds prévoyaient la baisse de l’inflation en Egypte, et que d’ici la fin de l’exercice en cours, le 30 juin 2025, l’inflation atteindrait 16% ou 17 %.
Ce chiffre est conforme à ceux du gouvernement, qui vise d’ici fin 2025 et début 2026, à repasser l’inflation sous la barre des 10%, a expliqué la MENA.
Selon le FMI, les estimations pour l’économie égyptienne sont tout à fait sur la bonne voie.
Recul de la dette extérieure
L’Egypte a atteint des chiffres élevés au cours de la dernière période, étant donné que le total de la dette au cours de l’année dernière a enregistré plus de 96 % du PIB.
Au cours de l’exercice précédent qui s’est terminé en juin 2024, l’Egypte a réussi à diminuer les taux d’endettement à 89,6 %, et vise à les réduire encore à moins de 85 % au cours de l’année en cours.
L’agence mondiale de notation financière Fitch a relevé la note de crédit de l’Egypte de à B, et c’est une étape positive représentant le fruit de la sûreté de l’économie égyptienne. Le rapport de Fitch confirme que l’Egypte est sur la bonne voie, et a réussi à avoir un marché de change flexible, à diminuer l’inflation et la dette et à augmenter les ressources de l’Etat, s’était félicité le Premier ministre dans de récentes déclarations.
BRICS et partenariats internationaux
L’adhésion de l’Egypte aux BRICS ajoute une nouvelle dimension à ses partenariats internationaux pour stimuler le développement économique et lui permettre de relever les défis du développement, en plus de coordonner et d’intégrer les ressources locales et les partenariats internationaux pour stimuler les efforts de développement économique de l’Egypte, avait fait savoir un communiqué publié par le ministère du Plan et de la Coopération internationale.
L’Egypte est déterminée, malgré les tensions géopolitiques dans la région, à promouvoir la stabilité macroéconomique en stimulant les réformes et en améliorant l’environnement des entreprises afin d’attirer les investissements dans de nombreux secteurs, a indiqué le communiqué.
Le gouvernement égyptien tient à intégrer des politiques visant à renforcer les efforts de développement économique, à créer des partenariats constructifs entre les secteurs public et privé et à ouvrir la voie aux investissements locaux et étrangers.
L’Etat prépare une stratégie nationale en matière d’IDE qui définira les priorités nationales, afin de construire une économie compétitive et attirante pour les investissements.
Des efforts sont également déployés avec la Société financière internationale (IFC) pour renforcer les partenariats avec le secteur privé dans des secteurs prioritaires, dont la santé, afin de tirer parti de ses capacités pour développer le système et améliorer les services fournis aux citoyens.
Le ministère du Plan, du Développement économique et de la Coopération internationale cherche à intégrer les efforts des partenaires de développement.