

Une trentaine de personnes ont été tuées vendredi dans plusieurs frappes israéliennes dans la bande de Gaza, selon les secours du territoire palestinien, théâtre de près de 15 mois de guerre entre Israël et le Hamas, qui a annoncé une reprise des négociations pour un cessez-le-feu.
“C’est une rude journée pour les habitants de Gaza en raison des bombardements continus d’Israël”, a déclaré à l’AFP le porte-parole de la Défense civile gazaouie Mahmoud Bassal.
Les secouristes ont retrouvé selon lui “près de 30 morts”, dont plusieurs femmes et enfants, et “plus de 150 blessés” après des frappes aériennes sur l’ensemble du territoire, à la fois dans le nord, le centre et le sud.
L’armée israélienne a indiqué avoir visé en 24 heures, à travers toute la bande de Gaza, “environ 40 lieux de rassemblement des terroristes du Hamas”, ainsi que des “centres de commandement” du mouvement islamiste palestinien.
Elle a souligné que plusieurs de ces cibles se trouvaient dans des bâtiments “qui servaient auparavant d’écoles”.
Une accusation rejetée par Mahmoud Bassal, pour lequel l’armée israélienne “commet des massacres au prétexte que des activistes (du Hamas) seraient présents”.
“Ils (les Israéliens) détruisent tout, même les arbres. Alors les humains… C’est une guerre d’extermination”, a dénoncé un Gazaoui, Mohammad Abou Labda, qui a perdu son frère.
Lueur d’espoir au milieu des combats: des discussions indirectes entre le Hamas et Israël en vue d’obtenir une trêve à Gaza doivent reprendre vendredi à Doha, a annoncé le mouvement palestinien.
Ces échanges porteront selon lui sur “la garantie que l’accord conduise à une cessation complète des hostilités et au retrait des forces d’occupation (israéliennes) de la bande de Gaza”. Israël n’a pas commenté dans l’immédiat cette annonce.





