Par: Marwa Mourad
Alors que l’accord de trêve entre Israël et le Hamas semblait plutôt sur les rails, le sort d’une otage et les déclarations inflammables de Trump ont relancé les tensions entre les deux parties le dimanche 26 janvier.Le Caire, sollicité par Donald Trump dans la nuit de samedi à dimanche pour abriter les déplacés de Gaza, a opposé, comme la Jordanie, son refus à la suggestion américaine. Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères a rejeté «tout déplacement forcé des Palestiniens».Le président palestinien Mahmoud Abbas a exprimé dimanche «son fort rejet et sa condamnation de tout projet visant au déplacement» des Palestiniens de la bande de Gaza, après la proposition en ce sens du président Donald Trump.Le leader de l’Autorité palestinienne «prend des contacts en urgence avec les dirigeants des pays arabes et européens et avec les Etats-Unis», a ajouté un communiqué de la présidence, ajoutant que «le peuple palestinien n’abandonnerait pas leur terre et les lieux saints».