Abeer Mohamed Metwally est une jeune artiste qui a fait ses débuts académiques avec le monde de l’art à l’Ecole des Beaux-Arts à Zamalek. Sa passion pour l’art remonte pourtant à sa douce enfance. A quatre ans, elle révèle déjà son talent. A l’époque, son père qui adore les couleurs et leurs amalgames décide de l’épauler jusqu’à ce qu’elle puisse un jour réaliser son rêve. Cette passion a été couronnée par des études académiques à l’Ecole des Beaux-Arts.

Elle s’est surtout inspirée par plusieurs artistes égyptiens notamment ceux qui reprennent la campagne, les quartiers populaires, les personnages égyptiens authentiques. Parmi ceux-ci, elle cite en particulier Hussein Bikar et son mentor Mohsen Aboul-Azem. D’où, est née chez elle cette passion de tout ce qui est folklorique et populaire. C’est pourquoi, la plupart des tableaux d’Abeer Mohamed Metwally reprennent les images de femmes égyptiennes. L’Egypte elle-même n’est-elle pas une femme surnommée Al-Bahya ? Les traits de visages des femmes colorées et émouvantes de Metwally ne peuvent passer sous silence. Elles captent le regard et font rêver les cœurs. Elle a dépeint un tableau très particulier qui s’appelle « Conversation aux hamams ». Metwally confirme son attachement à ce tableau pour avoir dépeint des femmes pudiques et aux traits souriants et satisfaits. Le tableau est celui d’une femme qui décide de raconter les émois de son cœur discrètement aux oiseaux.

Metwally rêve de voir les plasticiens égyptiens encore plus soutenus par l’Etat d’autant plus qu’il présente un art noble et particulier. Quant aux plasticiennes, elle a dit : « L’art est une femme, alors, il est grand temps que les plasticiennes soient aux premiers rangs! ».
Décidément, Abeer Mohamed Metwally a prouvé une chose que les couleurs sont à l’origine une âme de femme qui a coloré l’univers par sa délicatesse.





