Dans son article publié par Al-Shorouk, l’écrivain Emad Eddine Hussein critique le phénomène des bidonvilles. Selon lui, nous avons payé un coût exorbitant et nous continuons à le payer à cause des politiques, décisions et orientations chao-tiques ayant régné tout au long des décennies écoulées, notamment durant les trente ans où Moubarak était au pouvoir.
Je vais choisir un exemple précis, celui des bidonvilles, a précisé l’écrivain (…) selon les estimations officielles, environ 50% des constructions en Egypte sont des bidonvilles ou des constructions non planifiées (…). Selon le Premier ministre, le Gouvernement développe actuellement les bidonvilles non sûrs (…) le coût de modernisation des bidonvilles non sûrs de la capitale et du Caire historique s’estimerait à 600 mil-liards de livres. Pourtant, développer toutes les constructions semble impossible.
Des questions qu’on se pose sont les suivantes : Comment cela est arrivé ? Est-ce que les législations actuelles empêcheraient davantage de construction non planifiée ? Il ne faut pas blâmer uniquement celui qui a construit mais aussi celui qui lui a permis de faire de telles infractions.
Le chaos est devenu un style de vie dans les quartiers. Les décisions chaotiques, non planifiées ou corrompues, ont un coût que la société continue à payer pendant des années (…)





