Le Pakistan, en pleine tension avec l’Inde voisine, a mené un deuxième tir d’essai de missile et New Delhi a ordonné des exercices de défense civile en cas d'”attaque”, selon l’AFP.
Le 22 avril, des hommes armés ont abattu 26 civils au Cachemire administré par l’Inde. Depuis, New Delhi pointe du doigt Islamabad qui renvoie l’accusation de “soutien au terrorisme transfrontalier” à son voisin.
Alors que les deux puissances nucléaires multiplient les déclarations belliqueuses, faisant redouter un nouveau conflit entre les deux pays nés en 1947 d’une douloureuse partition, Téhéran s’est proposé comme médiateur, au même titre que son rival régional, l’Arabie saoudite.
Au moment où le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi entamait sa visite officielle à Islamabad, l’armée pakistanaise a annoncé avoir mené “un lancement test réussi d’un missile sol-sol Fatah, d’une portée de 120 km”.
Comme lors d’un premier tir samedi d’un autre missile sol-sol, cette fois d’une portée de 450 km – soit la distance entre la frontière pakistano-indienne et New Delhi -, l’armée n’a pas donné plus de détails sur ce tir.
Elle s’est bornée à dire qu’il visait à “préparer” les troupes et à “valider” notamment “le système de navigation avancé du missile ainsi que sa précision”.