L’Égypte et l’Ouganda ont exprimé l’espoir à la poursuite du processus consultatif de l’Initiative du bassin du Nil pour rétablir une participation inclusive et parvenir à une coopération gagnant-gagnant entre les pays du bassin du Nil.
Ces déclarations interviennent dans le communiqué conjoint publié mercredi, à l’occasion du 2ème tour de consultations ministérielles (2+2) entre les deux pays, et de la visite effectuée par les ministres des Affaires étrangères (AE), Badr Abdel Aati et de l’Eau et de l’Irrigation, Hany Sweilam en Ouganda.
Le communiqué conjoint stipule que, conformément aux directives des présidents ougandais et égyptien, respectivement
Yoweri Kaguta Museveni et Abdel Fattah Al-Sissi, les deux pays – l’Ouganda et l’Égypte, reliés par le Nil – poursuivront leurs consultations au niveau ministériel afin de renforcer la coordination et la coopération sur diverses questions d’importance bilatérale et régionale.
Ces consultations s’appuient également sur la déclaration conjointe publiée à l’issue du premier cycle de consultations ministérielles (2+2) entre l’Égypte et l’Ouganda, signée au Caire le 4 décembre 2024, ajoute le communiqué.
Selon le communiqué, les deux bords ont discuté des préparatifs de la prochaine visite du président Yoweri Kaguta Museveni en Égypte, dans le but de capitaliser sur cette visite historique pour élever le niveau de partenariat stratégique et de coopération entre les deux pays.
Les deux parties ont également examiné les relations bilatérales et les développements aux niveaux régional, continental et international, en faveur des intérêts communs des peuples des deux pays, ainsi que ceux africains communs.
Dans ce contexte, les interlocuteurs ont passé en revue la situation actuelle dans la Corne de l’Afrique, la mer Rouge et la région des Grands Lacs, et ont échangé des vues sur les moyens de rétablir la paix et la stabilité dans la région.
Les deux bords ont réaffirmé leur attachement aux principes de souveraineté, d’unité, d’intégrité et d’indépendance des États, conformément à l’Acte constitutif de l’Union africaine (UA) et à la Charte des Nations Unies.





