Le Premier ministre, Dr Moustafa Madbouli, s’est entretenu avec le ministre des Finances, Ahmed Kouchouck, du deuxième paquet de l’initiative des facilités fiscales. Lors de cet entretien qui a eu lieu au siège du gouvernement à la Capitale Administrative, M. Kouchouck a passé en revue le lancement du deuxième paquet des facilités fiscales et ce, peu après le lancement du premier paquet, a affirmé le porte-parole du Conseil des ministres, rapporte l’agence de presse du Moyen-Orient (MENA).MM. Madbouli et Kouchouck ont souligné que l’élaboration du deuxième paquet de l’initiative des facilités fiscales intervient dans le cadre de l’engagement du gouvernement à poursuivre le développement du système fiscal et bâtir des nouvelles relations entre les parties pertinentes et ce dans une ambiance de confiance et de crédibilité afin de tourner la page de tout litige en ce sens. Il s’agit d’améliorer la performance du système de remboursement de la TVA (taxe à la valeur ajoutée), de renforcer les centres de services de renforcement fiscal dans les gouvernorats et l’approbation d’un paquet d’incitations et de privilèges pour les contribuables (qui sont ponctuels dans le versement des impôts).
Le chef du gouvernement a également fait le suivi des procédures opérationnelles de déblocage des imbroglios financiers entre l’Autorité nationale des médias (ANM) et la Banque nationale d’investissement. Le chef du gouvernement s’exprimait lors d’une réunion, en présence de la ministre du Plan, du Développement économique et de la Coopération internationale, Dr Rania Al-Machat, du président de l’ANM, Ahmed El-Meslemani et du PDG de la Banque nationale d’investissement et membre délégué, Achraf Negm. Selon la MENA, la réunion a porté sur les mesures et étapes en cours visant à parvenir à un règlement des imbroglios financiers entre la Banque en question et l’ANM, en raison de son impact considérable sur l’économie nationale en général, suite à des directives à cet égard du Premier ministre. Cette réunion a également mis l’accent sur l’importance des étapes entreprises pour régler les imbroglios financiers entre les autorités publiques, ainsi que sur les sérieux efforts consentis pour résoudre les problèmes financiers accumulés de l’ANM et lui permettre d’avancer pour réaliser son message médiatique espéré, d’après le porte-parole.
Sur un autre plan, le Dr Madbouli, a examiné avec Mme Al-Machat, les efforts déployés pour gérer les investissements publics pour l’exercice 2024-2025. Au début de la réunion, le Premier ministre a souligné l’importance pour les différentes agences gouvernementales de respecter le plafond financier fixé pour l’investissement public total de l’Etat. La ministre du Plan a souligné que la gouvernance de l’investissement public est devenue un outil essentiel pour relever les défis économiques, notamment la maîtrise des taux d’inflation et la réduction des niveaux d’endettement, en plus d’ouvrir la porte à l’investissement privé.
Intérêt à l’avancement du secteur de la santé pour une société plus stable
L’Etat accorde une grande attention à l’avancement du secteur de la santé, conduisant à une société plus stable, capable de parvenir à un développement durable et global, a affirmé le Premier ministre, Dr Moustafa Madbouli, souligne l’agence de presse du Moyen-Orient (MENA). Le Dr Madbouli a jugé nécessaire de tirer parti des capacités et de l’expertise du secteur privé en matière de santé et d’améliorer les opportunités d’investissement qui lui sont offertes, à la lumière des lois, de la législation et des procédures mises en œuvre par l’État pour favoriser l’investissement et fournir des opportunités d’investissement dans des secteurs prometteurs, notamment la santé. Il s’exprimait lors d’une réunion tenue pour assurer le suivi des efforts déployés pour présenter les opportunités d’investissement disponibles en matière de santé, ainsi que plusieurs dossiers liés au ministère de la Santé. La réunion s’est déroulée en présence du vice-Premier ministre pour le développement humain et ministre de la Santé et de la Population, Dr Khaled Abdel Ghaffar, du ministre des Finances, Ahmed Kouchouck, du PDG de l’Autorité générale pour l’investissement et les zones franches (GAFI), Hossam Heiba et d’un certain nombre de responsables concernés.