Les eaux de crue en provenance du Soudan et de l’Éthiopie s’écoulent naturellement, sans avoir d’impact sur la structure du Haut-Barrage, tandis que les débits hydriques se poursuivent de manière régulière.
Les vannes du Haut-Barrage sont ouvertes, si nécessaire, afin de réduire la pression de l’eau sur sa structure, dans le cadre des procédures habituelles menées périodiquement lorsque le niveau du lac Nasser s’élève.
Des experts en hydraulique ont confirmé que les crues en provenance du Soudan, ainsi que les volumes d’eau déversés après l’ouverture des vannes du barrage de la Renaissance en Éthiopie, pourraient entraîner une augmentation du débit du Nil. Ces volumes atteindraient le Haut-Barrage en Égypte dans un délai d’environ 17 jours.
Le projet de construction du Haut-Barrage est considéré comme le plus grand projet d’ingénierie du XXe siècle et l’ouvrage hydraulique le plus emblématique réalisé par l’Égypte. Il a réussi, durant plusieurs décennies, à réguler l’irrigation et à protéger le pays contre les risques de sécheresse et d’inondation.
La décision de construire le barrage fut prise en 1953 avec la formation d’un comité chargé de concevoir les plans techniques. En 1954, les dessins furent finalisés sous la supervision de l’ingénieur Moussa Arafa et du Dr Hassan Zaki, avec la contribution de plusieurs sociétés internationales spécialisées dans ce domaine.