Quatre malfaiteurs ont utilisé un monte-charge pour accéder dimanche à la galerie d’Apollon du musée du Louvre afin d’y dérober huit bijoux «d’une valeur historique inestimable».
«Le vol commis au Louvre est une atteinte à un patrimoine que nous chérissons car il est notre Histoire. Nous retrouverons les œuvres et les auteurs seront traduits en justice», a déclaré Emmanuel Macron sur X, anciennement Twitter.Et d’ajouter : «Tout est mis en œuvre, partout, pour y arriver, sous la conduite du parquet de Paris. Le projet Louvre Nouvelle Renaissance, que nous avons engagé en janvier, prévoit un renforcement de la sécurité. Il sera le garant de la préservation et de la protection de ce qui constitue notre mémoire et notre culture», selon lefigaro.fr.
La procureure de Paris Laure Beccuau a annoncé que les investigations ont «reçu un témoignage au cours de cette enquête d’un de nos concitoyens qui a signalé à la police judiciaire le fait que l’un des malfaiteurs s’est débarrassé du gilet jaune dont il était porteur», et qui est «désormais entre les mains des enquêteurs».La procureure a évoqué le fait qu’une «soixantaine d’enquêteurs» étaient mobilisés et assuré de la «détermination totale» des autorités pour retrouver les voleurs. Mme Beccuau «ne doute pas que (le musée) pourra rouvrir» dans «les prochains jours», les constatations techniques semblant «désormais achevées».L’hypothèse d’une ingérence étrangère n’est à ce stade «pas privilégiée», «on est plutôt dans une hypothèse de grand banditisme», a dit en revanche Mme Beccuau. «La criminalité organisée peut avoir deux objectifs, soit d’avoir agi au bénéfice d’un commanditaire, soit d’avoir» voulu obtenir «des pierres précieuses pour pratiquer des opérations de blanchiment», a relevé la magistrate.