L’ouverture du Grand musée égyptien (GME) est un événement historique très important, a déclaré l’ambassadeur du Japon au Caire, Fumio Iwai tout en saluant le partenariat de longue date remontant à plus de deux décennies entre le Japon et l’Egypte.
“Tout comme nos amis égyptiens, le peuple japonais a attendu avec impatience l’ouverture officielle du Grand musée égyptien”, a-t-il déclaré tout, ajoutant qu’il s’agissait d’un rêve qui a hanté l’esprit d’ambassadeurs successifs japonais en Egypte.
Le diplomate japonais a indiqué, selon la MENA, que le partenariat égypto-nippon dans la réalisation du musée remonte à la visite en Egypte du Premier ministre japonais Jun’ichiro Koizumi, en 2003. Il a souligné que le GME est considéré comme le plus grand musée au monde, dédié à une seule civilisation
M. Iwai a expliqué que le soutien du Japon ne se limitait pas seulement au financement mais s’étendait aussi à des aspects techniques minutieux tels que le transport, la conservation et la restauration d’antiquités de valeur inestimable.
Il est à faire savoir que la JICA a financé le projet en accordant deux prêts d’aide publique au développement : le premier en 2008, le second en 2016, pour un total de 84,2 milliards de yens japonais (environ 800 millions de dollars US). Ces prêts ont servi à financer la construction du bâtiment du musée, ses infrastructures d’exposition, ses systèmes d’informations et de communication, ainsi que des services de conseil pour superviser les travaux de construction et les équipements.
De son côté, le représentant du bureau de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) en Égypte, Ebisawa Yu, a déclaré que le Grand Musée Égyptien constitue une incarnation de la confiance et du respect mutuels, ainsi qu’un symbole durable de l’amitié entre l’Égypte et le Japon. Il représente un engagement commun avec l’Égypte en faveur de l’éducation et de la préservation du patrimoine culturel, et reflète la conviction du Japon que la coopération au développement ne se limite pas aux infrastructures et à l’économie, mais inclut également la sauvegarde de l’histoire, le renforcement du dialogue et le lien entre les générations.
Projet national d’envergure
Le représentant de la JICA en Égypte a exprimé sa grande joie pour l’inauguration du Grand Musée Égyptien. Il a déclaré : « Je présente mes sincères félicitations et ma profonde reconnaissance au gouvernement de la République arabe d’Égypte pour cette réalisation remarquable. Nous exprimons également notre profonde gratitude envers le gouvernement égyptien pour son engagement et sa détermination à mener à bien ce projet national d’envergure. Nous sommes fiers des efforts conjoints fournis par tous les partenaires égyptiens et japonais qui ont contribué à ce grand succès. »
Il a précisé que le gouvernement japonais, représenté par la JICA, a soutenu le musée à travers des prêts concessionnels accordés en 2006 et 2016 pour la construction du bâtiment principal, en plus de plusieurs projets de coopération technique lancés depuis 2008. Ces projets ont contribué à la préservation, à l’archivage et au transfert des pièces archéologiques, à travers des opportunités de formation en Égypte et au Japon, au renforcement des capacités pour l’exploitation et la gestion du musée, ainsi qu’à des travaux de fouilles, de restauration et de reconstitution de la seconde barque de Khéops, qui sera l’un des objets phares exposés au musée.
Soutien technique

Il est à ajouter que le Japon soutient matériellement et techniquement le Centre de conservation et de restauration affilié au Grand Musée Égyptien, à travers une coopération avec l’Organisme exécutif du GEM et le Ministère de la Culture. Une convention de coopération a été signée entre l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) et le Ministère de la Culture égyptien en avril 2008. Les travaux ont effectivement commencé en juin de la même année.
Sans oublier la formation des restaurateurs : la JICA, en collaboration avec l’Institut National d’Études Culturelles de Tokyo, organise de nombreux programmes de formation dans le domaine de la restauration, à la fois en Égypte et au Japon.





