Le Dr Badr Abdel Aati, ministre des Affaires étrangères, de l’Immigration et des Affaires des Égyptiens à l’étranger, a reçu, samedi 1er novembre 2025, M. Olivier Nduhungirehe, ministre des Affaires étrangères de la République du Rwanda, en marge de l’inauguration du Grand Musée Égyptien. La rencontre a porté sur les moyens de renforcer les relations bilatérales entre les deux pays et d’échanger les points de vue sur les questions régionales et continentales d’intérêt commun.
Le ministre Abdel Aati a souligné la solidité des relations fraternelles et historiques entre l’Égypte et le Rwanda, mettant en avant le dynamisme croissant et la coordination continue dans divers domaines, témoignant de la volonté des dirigeants des deux pays de faire progresser la coopération bilatérale vers des horizons plus larges. Il a salué la visite du président rwandais au Caire en septembre dernier, illustrant les liens historiques et la volonté commune de renforcer la coopération à tous les niveaux. Il a également félicité le Rwanda pour les progrès réalisés dans le cadre de sa Vision 2050 de développement, qui reflète une grande ambition et une volonté politique ferme d’assurer un avenir prospère au peuple rwandais frère, affirmant que l’Égypte ne ménagera aucun effort pour soutenir ces démarches.
Le ministre des Affaires étrangères a également insisté sur l’importance du renforcement des échanges commerciaux et des investissements entre les deux pays, en phase avec les opportunités prometteuses offertes par les marchés égyptien et rwandais, et sur la nécessité de capitaliser sur les résultats du Forum économique égypto-rwandais tenu en marge de la visite du président Kagame au Caire. Il a exprimé l’intérêt de l’Égypte à accroître la participation du secteur privé égyptien à la mise en œuvre de projets de développement et d’infrastructures au Rwanda, notamment dans les domaines de la construction, du développement des infrastructures et de la réalisation de barrages, ainsi que dans les secteurs pharmaceutique, de la fabrication de produits médicaux, du tourisme médical, du textile, des produits alimentaires, du tourisme et du bâtiment, en soulignant l’expérience solide des entreprises égyptiennes en Afrique.
Le ministre Abdel Aati a également évoqué la priorité accordée par l’Égypte à l’achèvement du projet du Centre « Égypte–Rwanda pour le cœur, Dr Magdi Yacoub », ainsi que les contributions apportées par l’Égypte, par le biais de l’Agence égyptienne de partenariat pour le développement, pour assurer la réussite de ce projet. Il a mis en lumière les directives du Président visant à accélérer les travaux pour que le centre soit opérationnel d’ici 2026 et à en faire un pôle régional pour le diagnostic, le traitement et le renforcement des capacités médicales.
Concernant la sécurité hydrique de l’Égypte, le ministre a réaffirmé l’importance d’une coopération fondée sur les règles du droit international pour préserver les intérêts de tous les pays du bassin du Nil, en rejetant les mesures unilatérales contraires au droit international dans le bassin du Nil oriental, et en soulignant que l’Égypte prendra toutes les mesures nécessaires, conformément au droit international, pour protéger sa sécurité hydrique.
Les deux ministres ont également échangé des vues sur les efforts visant à promouvoir la paix et le développement durable en Afrique, en particulier dans la région des Grands Lacs. Ils ont convenu de poursuivre la coordination et la consultation dans divers cadres bilatéraux et régionaux, de manière à renforcer l’action africaine commune et à répondre aux aspirations des peuples du continent en matière de stabilité et de prospérité, tout en tenant compte de l’expérience étendue de l’Égypte dans les domaines de la reconstruction et du développement post-conflit et de son leadership dans ces dossiers au sein de l’Union africaine. Ils ont également mis en avant la présidence actuelle de l’Égypte du Comité d’orientation de l’Agence de développement de l’Union africaine et l’accueil par le Caire du Centre de l’Union africaine pour la reconstruction et le développement, ainsi que les programmes fournis par le Centre du Caire pour la résolution des conflits, le maintien et la consolidation de la paix dans ce domaine.





