Lors de l’inauguration du Grand Musée égyptien, elles ont ébloui le monde par leur talent, leur élégance et leur esprit de civilisation.
En une soirée mémorable mêlant histoire, art et émotion, l’Égypte a offert au monde un spectacle d’une beauté rare : l’inauguration du Grand Musée égyptien, en présence du président Abdel Fattah Al-Sissi et de plusieurs dirigeants internationaux.
Mais au-delà de la grandeur du lieu et de la majesté du moment, ce sont les femmes égyptiennes qui ont été les véritables héroïnes de cette nuit d’exception — incarnant la créativité, la force et la fierté d’une nation.
« La femme égyptienne a toujours été et restera le cœur et l’âme de la civilisation », tel fut le message que la cérémonie a porté au monde.
L’élégance intemporelle de la Première Dame égyptienne Intessar

Dans une apparition empreinte de raffinement, la Première Dame d’Égypte, Mme Entissar Al-Sissi, a captivé tous les regards lors de sa participation à la cérémonie d’ouverture du Grand Musée égyptien.
Son apparence alliait élégance et majesté, avec une robe noire classique à la coupe fluide, rehaussée de broderies dorées raffinées courant du buste jusqu’à l’ourlet, et de manches larges délicatement ornées.
Le contraste harmonieux du noir et de l’or évoquait l’atmosphère de l’Égypte ancienne, dans une interprétation contemporaine inspirée des tenues royales pharaoniques, symboles de puissance et de noblesse.
Le col richement décoré rappelait les larges colliers cérémoniels portés par les reines et prêtresses de l’Antiquité, conférant à l’ensemble une dimension historique en parfaite résonance avec l’esprit du musée et la grandeur de la civilisation égyptienne.


Cette tenue a reflété une présence digne et solennelle, traduisant à la fois la fierté de l’identité égyptienne et la grâce féminine propre à la Première Dame.
Marmar Halim : Quand la mode devient un hommage à la patrie
La créatrice de mode Marmar Halim a signé cette tenue d’exception avec une vision dépassant le simple domaine de la couture : un dialogue entre émotion, héritage et identité égyptienne.
Elle a expliqué que la robe fut pensée comme un hommage à l’Égypte, le tissu portant des inscriptions hiéroglyphiques tissées en fils d’or exprimant l’idée que « l’Égypte n’est pas seulement un lieu, mais un héritage de sable, d’histoire et de lumière ».
Ces motifs symbolisent « l’écho d’une beauté éternelle, la force des générations et l’âme d’une nation renaissante grâce à la lumière de ses femmes ».
Réalisée en crêpe de soie naturelle 100 %, la robe se distingue par sa coupe longue, ses manches fluides et ses broderies dorées exécutées avec une précision d’orfèvre.
« Des sables de l’histoire à la lumière d’aujourd’hui, je porte l’Égypte. Le temps s’incline devant sa gloire. »
Ces motifs d’or tissés dans le tissu racontent l’histoire d’une nation dont la beauté ne s’efface jamais, d’une terre dont la lumière se propage à travers ses femmes, porteuses de son héritage et de son avenir.
Aya El-Sissi : Elégance et pureté
Quant à la robe d’Aya Al-Sissi, fille du président, Marmar Halim a précisé qu’elle fut confectionnée en crêpe de soie chinoise 100 %, d’un blanc pur symbolisant la renaissance et l’espoir.

Sa coupe fluide, ornée de plis délicats tombant gracieusement sur un côté et le long du décolleté, exprimait la pureté et la force.
La robe, brodée de fils d’or scintillants, portait également des messages symboliques d’héritage et de transmission, traduits dans des inscriptions telles que :
« De sa lignée naît la force. L’Égypte, éternelle et glorieuse. »
L’ensemble était complété par une cape fluide symbolisant la clé de l’Égypte, celle de l’identité et de la puissance, ornée d’une broche de lotus minutieusement brodée.
Cette fleur sacrée, célébrée depuis l’Antiquité comme emblème de pureté et de renouveau, incarnait à la fois la beauté intemporelle et la spiritualité de la culture égyptienne.
Iman Guendy : La cheffe d’orchestre qui a dirigé l’Histoire
Première femme cheffe d’orchestre d’Égypte et du monde arabe, Iman Guendy a dirigé l’orchestre symphonique avec une autorité inspirante, rappelant que le talent et la compétence ne connaissent ni genre ni frontières.
Elle n’était pas la seule à raviver les esprits cette journée, la cheffe d’orchestre Donia El-Déghaidi a participé également à la cérémonie d’inauguration
Donia El-Déghaidi, première cheffe d’orchestre d’Égypte et du Moyen-Orient, a pris part à la cérémonie d’ouverture du GME, en dirigeant l’orchestre installé face au Sphinx.
Sa présence à cet événement historique symbolise une nouvelle étape pour les femmes dans le monde de la musique classique, confirmant la place de l’artiste égyptienne au cœur de la création et du leadership culturel.
Fatma Saïd et Chérine Ahmed : Deux voix, deux ambassadrices de l’art

La soprano internationale Fatma Saïd a mêlé élégance européenne et identité pharaonique dans une prestation vibrante d’émotion, tandis que Chérine Ahmed a conquis le public par son timbre cristallin et sa présence raffinée.
Deux voix, deux ambassadrices de l’art égyptien, un même souffle de fierté.
Mona Zaki : La voix de la civilisation égyptienne
Dans un enregistrement émouvant, Mona Zaki a incarné la voix de l’Égypte éternelle. Ses mots, dédiés aux pyramides, à Isis et à Osiris, ont transcendé le temps pour raconter la continuité entre passé et présent, art et identité.
Yasmina El-Abd et Hanine El-Chater : La jeunesse en lumière :
Avec sa chanson « Le Nil », Hanine El-Chater a raconté la grandeur de la femme égyptienne à travers musique et mouvement.
À ses côtés, Yasmina El-Abd a apporté la fraîcheur d’une génération audacieuse et cultivée, incarnant l’Égypte nouvelle, ouverte, souriante et pleine d’espoir.
Mariam et Amira Abou Zahra : l’art comme héritage

Petites-filles du grand acteur Abdel Rahman Abou Zahra, Mariam et Amira ont représenté la continuité d’une famille d’artistes. Leur présence a symbolisé la transmission du goût pour la culture et la beauté au sein de la maison égyptienne.
Les championnes Farida Osman et Feryal Achraf : La force au féminin


Les héroïnes olympiques Farida Osman (natation) et Feryal Achraf (karaté) ont offert une image puissante de la femme égyptienne déterminée et fière.
Dans leurs tenues pharaoniques, elles ont illustré que la vraie force réside dans la volonté, la persévérance et la grâce.
Les musiciennes de l’orchestre : L’âme de la soirée
Sous la baguette du maestro Nayer Nagy, les instrumentistes égyptiennes ont offert un moment musical d’exception.
Leur virtuosité a rappelé que la femme égyptienne est non seulement symbole de beauté et de culture, mais aussi moteur de création et de rayonnement artistique international.
Un message au monde
À travers cette cérémonie, l’Égypte n’a pas seulement inauguré un musée : elle a rendu hommage à ses femmes, gardiennes de son histoire et architectes de son avenir.
De Chérihane à Farida Osman, en passant par Mona Zaki et Fatma Saïd, les femmes d’Égypte ont une fois de plus prouvé qu’elles sont la voix, la force et la lumière de leur civilisation.





