➡️ Une confirmation de l’engagement de l’Egypte envers les normes mondiales d’indépendance et d’efficacité
Le Conseil mondial des institutions nationales des droits de l’homme (SCA – GANHRI), relevant du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, a recommandé le maintien de la classification « A » du Conseil national des droits de l’homme (CNDH) d’Égypte — une distinction qu’il avait envisagé d’abaisser au niveau « B » en octobre 2020.
Cette décision s’appuie sur plusieurs mesures entreprises par l’État égyptien pour renforcer les droits humains, présentées par le représentant du Conseil devant le GANHRI, notamment :
- l’intervention du CNDH en faveur de la libération de détenus pour raisons humanitaires ;
- la révision de la loi régissant le Conseil, renforçant ainsi son indépendance.
Parmi les avancées récentes figurent :
- la révision du projet de loi sur la procédure pénale pour garantir davantage de protections des droits ;
- la création de centres de réforme et de réhabilitation répondant à des standards humains élevés ;
- la présentation d’un projet de loi visant à accroître encore l’autonomie du Conseil.
Le CNDH a salué cette décision, qu’il considère comme un gage de confiance dans son indépendance et son efficacité, et a mis en avant les efforts constants menés pour promouvoir les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels, examiner les plaintes, visiter les lieux de détention, coopérer avec la société civile et diffuser la culture des droits humains aux niveaux national et régional.
Le Conseil a précisé que le comité onusien avait félicité l’Égypte pour les progrès réalisés et pour la coopération continue avec les autorités nationales afin d’achever la discussion du projet de réforme législative au Parlement avant la fin de l’année, saluant un modèle positif de coordination constructive entre l’État et ses institutions nationales de défense des droits humains.
Le Conseil a enfin exprimé sa profonde gratitude à ses partenaires des institutions publiques, du Parlement et de la société civile pour leur soutien, réaffirmant son engagement à poursuivre le travail en faveur de la protection des droits et libertés, conformément à la Constitution égyptienne et aux conventions internationales ratifiées par l’Égypte.
Le maintien du statut « A » constitue une reconnaissance internationale de l’indépendance du Conseil et de son développement institutionnel, confirmant son rôle de modèle national efficace de partenariat entre l’État et la société dans la promotion de la réforme des droits humains et le renforcement de la position de l’Égypte sur la scène régionale et internationale.





