Prénom : Saja
Nom : Mohamed
Âge : 13 ans
Année scolaire : Première préparatoire
Ecole : Saint Vincent de Paul
« Pourquoi t’informer sur moi ? Sommes-nous encore les mêmes ?
Qu’attends-tu encore de moi ? Nos visages ne sont plus les nôtres.
Qu’y a-t-il entre nous, désormais, à part un souvenir qui nous blesse ?
Après tout, la vie nous offre un moment de joie, et le reste du temps elle nous écrase. »
C’étaient les paroles blessantes qui sortaient des lèvres de Mélanie qui bougeaient à peine.
Roméo, qui essayait de détourner la peine des autres, a raconté son histoire pour la première fois. Son histoire douloureuse était : « J’étais un homme d’affaires très connu par ma générosité et mon soutien pour les autres, mais ma femme avait un cœur loin d’être embelli par la beauté et l’admiration. Il y avait d’épaisses couches de haine, de cupidité et des idées plus sombres que la vie. Mais mon amour pour elle était plus fort que l’attraction des aimants, et j’étais forcé de lui obéir dans ses idées pleines d’insolence pour les marchands, et nous avons augmenté le prix de vente. Au début, ma fortune a commencé à s’enrichir d’or, mais comme rien ne dure, ce sont les marchands qui ont intitulé cela la “destruction de la vie”. Mais je n’ai pas changé d’avis. Donc, ils m’ont abandonné, et la pauvreté n’a pas tardé à me détruire. Je ne pouvais pas entendre ce que les gens me disaient ; ma femme était un brouillard pour moi. Mais après, elle m’a jeté ici, ressemblant à une bouteille froissée. Elle s’est remariée et je ne sais plus où elle est. »
« Moi, mon pote, je le sais très bien. Elle était la sœur de ma femme (Isabelle – Georges). Elle était tout l’inverse de sa sœur. Son cœur était un champ de fleurs roses. Ta femme s’était disputée avec la mienne en lui disant : “Tu es pauvre comme ton mari, sale crétin ! Tu ne redeviendras plus jamais ma sœur tant que tu es pauvre.” Ma femme a eu un trouble dépressif, et le motif c’était les paroles déchirantes de ta femme. Et après son dernier clin d’œil, elle ne s’est pas relevée. Mais ses derniers mots sont gravés dans mon cœur : “Pardonne ma sœur.” Je suis venu ici seul, en perdant l’espoir de la vie », c’était l’histoire de Fabien.
La vie c’est réfléchir : ce qui va ne reviendra pas, ce qui s’attachera se détachera, et ce qui restera, disparaîtra.
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