Dans l’écrin somptueux du palais Abdine, Le Caire s’est offert une nuit de rêve. Pour la première fois, le légendaire Grand Ball of Princes and Princesses a posé ses fastes en Égypte, transformant la capitale en un théâtre d’élégance, de musique et de splendeur. Entre noblesse européenne et raffinement oriental, la ville des mille minarets a vécu un instant d’éternité.
Sous le ciel étoilé du Caire, le temps semblait suspendu.

Le palais Abdine, joyau d’histoire et de mémoire, avait rouvert ses portes à la féerie, accueillant pour la première fois « The Grand Ball of Princes and Princesses », le vendredi 8 novembre 2025.
Sous le thème envoûtant « royauté sur le Nil », la capitale égyptienne s’était parée des fastes d’un autre siècle : éclats de cristal, étoffes somptueuses, silhouettes princières glissant sur les marbres du palais.
Né à Monaco, dans le berceau de la grâce et de la noblesse, le Grand Ball était bien plus qu’un simple gala : une ode à la beauté, à la tradition et à l’art de vivre.
Chaque année, il élisait une ville nouvelle, l’habillant de sa lumière et de ses ors. En 2025, c’était au tour du Caire, carrefour de civilisations, de devenir le théâtre de cette symphonie royale.
Organisé par la maison Noble Monte-Carlo, le bal unissait l’éclat européen et l’âme orientale, dans un dialogue d’élégance et de culture.


Et derrière la splendeur, battait un cœur généreux : celui de la solidarité, car l’événement portait toujours une mission humanitaire, dédiée au soutien des causes éducatives et sociales.
Un événement aristocratique d’envergure mondiale
Cet événement mondial figurait parmi les plus prestigieuses célébrations aristocratiques se tenant dans des palais historiques à travers le monde.
Des villes emblématiques comme Monaco, Venise et Paris en avaient déjà accueilli les précédentes éditions.
Sa tenue au Caire avait ainsi inscrit l’Égypte sur la carte des festivités internationales les plus fastueuses, confirmant son statut de destination mondiale de la culture, de l’art et du patrimoine.
La soirée avait réuni un parterre d’invités d’exception : princes, princesses et nobles issus des plus illustres maisons d’Europe, parmi eux la princesse Béatrice de Bourbon des Deux-Siciles et le prince Joachim Murat.
Y avaient également pris part des représentants du palais princier de Monaco, mandatés par le prince Albert II, ainsi que des hautes personnalités gouvernementales françaises et européennes.
L’édition égyptienne du bal, placée sous le signe de « Royauté sur le Nil », constituait la première organisation arabe de l’événement en dehors des Émirats.
Elle survenait quelques jours seulement après l’inauguration du Grand Musée Égyptien, renforçant ainsi la campagne de promotion touristique du pays axée sur le luxe et la culture.
Le bal principal s’était tenu dans le somptueux palais Abdine, érigé en 1863 sur ordre du khédive Ismaïl.
Ce joyau d’architecture renfermait plus de cinq cents pièces décorées d’or et d’arts orientaux et européens, abritant aujourd’hui un musée présidentiel où reposent armes rares et présents historiques.
La célébration s’était poursuivie par un gala de clôture le 9 novembre à l’Opéra du Caire, concluant cette parenthèse d’éclat sous le signe de l’harmonie et de la grandeur.
Une nuit au parfum d’éternité
Dans la grande salle du palais, sous les fresques et les plafonds à caissons, la soirée s’était ouverte sur un concert orchestral, suivi d’un dîner royal à quatre mets, digne des tables d’antan.
Puis, dans un frémissement de soie et de lumière, un ballet contemporain avait emporté les convives vers un univers suspendu entre Orient et Occident.
La nuit s’était achevée sur un défilé d’exception, où créateurs et artistes internationaux avaient marié les lignes épurées de la couture européenne aux ornements fastueux de l’art oriental — un hommage vibrant à la beauté universelle, à la féminité et à la majesté.
Pour cette célébration hors du temps, l’étiquette était reine.
Les hommes arboraient uniformes d’apparat ou smokings immaculés, les femmes, robes de soie et diadèmes scintillants.
Chaque détail, du nœud papillon aux gants ivoire, murmurait la promesse d’une nuit d’exception — celle où Le Caire devint, le temps d’un bal, la capitale mondiale de la royauté.
Derrière la splendeur, une cause :
Le bal avait soutenu l’initiative « Hope Giver », destinée à financer des projets éducatifs et des programmes pour la jeunesse africaine.
Ainsi, entre la musique et les lumières, le rêve avait trouvé son sens — celui de donner, de partager, et de faire du faste un instrument d’espérance.





