Le comité de pilotage du projet « Initiative égyptienne pour la mer Rouge », mis en œuvre par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en coopération avec le ministère, et soutenu par le Fonds mondial pour les récifs coralliens, a tenu sa première réunion.
Cette initiative constitue un cadre national visant à assurer la durabilité financière et opérationnelle de la protection des récifs coralliens uniques de la mer Rouge, tout en garantissant la continuité des bénéfices économiques et sociaux qui y sont liés. Elle repose sur des axes intégrés, dont la mise en place d’un mécanisme de financement durable capable de mobiliser des investissements publics et privés en faveur de projets de préservation des récifs coralliens.
Economie bleue
La réunion a présenté la vision, les activités et le plan de travail annuel de l’initiative. Parmi les idées examinées figure notamment la création d’un incubateur d’entreprises de l’économie bleue, afin de soutenir et de développer des projets innovants dans la région de la mer Rouge.
Il s’agit également du soutien aux secteurs économiques liés aux récifs coralliens et à l’économie côtière locale tels que le tourisme durable, le recyclage des déchets organiques et leur utilisation dans l’agriculture urbaine, l’aquaculture marine à des fins de restauration écologique. Il est également question du renforcement des capacités de suivi et de protection des récifs coralliens, considérant que la durabilité environnementale est la base essentielle de la durabilité économique à long terme.
Lors de la réunion, la lumière a été jetée sur le volet de financement durable, élément central qui distingue cette initiative et garantit sa continuité après la phase de financement initiale.
Normes pour le tourisme maritime
Les discussions ont également porté sur les défis, notamment la nécessité de mettre en place des incitations concrètes pour élargir l’application des normes Green Fins dans les activités de tourisme maritime, le traitement des eaux usées des bateaux touristiques, le développement des infrastructures de pompage et de déchargement, ainsi que la pression exercée par le nombre et la taille des embarcations touristiques sur les sites sensibles. Sans oublier la nécessité d’une meilleure coordination des excursions maritimes entre les parties concernées et la mise en œuvre de solutions pratiques visant à réduire l’impact environnemental sur les récifs.





