Prénom : Saja
Nom : Mohamed
Âge : 13 ans
Année scolaire : Première préparatoire
Ecole : Saint Vincent de Paul
Une vieille photo tachée par de l’encre noire flottait dans les airs jusqu’à ce qu’elle tombe par terre. Une photo qui reflétait une douceur familiale d’un père qui essayait de convaincre sa fille de sa beauté qu’elle ne trouvait pas, mais il a échoué.
Devant un psyché rayé par le noir, dégageant l’ambiance de la douleur et des larmes, Fabien y était debout, cerné par l’âme de sa femme qui lui répétait : « Je veux que tu me regardes, mon visage est-il assez pur ou est-il devenu comme une pierre, comme celle de ma sœur ? Mes lèvres sont-elles roses comme les fleurs ou sont-elles devenues noires comme le sol argileux ? » Fabien chialait sans arrêt et sentait que son âme voulait sortir, mais ne pouvait pas.
Pendant ce temps, dans le salon, quand nous étions enfants, nous voyions la vie comme un rêve qui commence. Quand nous étions enfants, chacun de nous était intérieurement plus beau que ça.
Quand nous étions enfants, nous voyions la vie comme un rêve qui commence, mais jamais on n’a pu croire qu’il se terminerait. Le feu brûlant de George se calmait en entendant ce berceau qui avait été développé par sa fille avant qu’elle soit emportée.
Mélanie, en voyant Stéphanie en larmes, s’approcha et dit : « Puis nous avons grandi et découvert qui était sincère dans son cœur et qui faisait semblant. Nous nous sommes révélés les uns aux autres lorsque nous avons fait face à la vérité sans masques. Et nous avons vu qui était contre nous et qui était avec nous. Et toi malheureusement, tu as été contre ta femme. »
« Les circonstances nous forcent, la vie nous fait choisir entre l’amertume et le pire. Les rêves s’épuisent, les êtres chers se font moins nombreux, et les années de ta vie passent », répondit Stéphanie d’un ton léger et doux.
« Et dans un moment de faiblesse, nous nous ressaisissons et voyons une lumière au loin. Elle nous touche, nous la touchons, les peines s’oublient, et nous recommençons à zéro. Nous reprenons notre âme en main et revenons en une seconde à ce que nous étions. La même âme qui était en nous quand nous étions enfants », disaient-ils ensemble, avec leurs voix lourdes de leurs larmes, des mots qui leur remontaient le moral pour abandonner l’espace de peine et de mélancolie.
Une vie sans sens et un regard sans pince. Des gens sans cœur et des pas sans routes. Les routes s’effacent comme un crayon qui a mal fait une ligne et qu’on a effacée.
A suivre





