Les tensions montent en Israël entre le pouvoir politique et l’armée autour d’enquêtes sur le 7 octobre 2023, le Premier ministre Benjamin Netanyahu étant accusé de fuir ses responsabilités dans l’échec des autorités à voir venir et empêcher l’attaque la plus meurtrière qu’ait connue le pays, selon l’AFP.
Emblématiques de la colère d’une partie de l’opinion, des manifestations hebdomadaires rassemblent des milliers d’Israéliens appelant à la démission de M. Netanyahu, qui cumule plus de 18 années au pouvoir depuis 1996.
Selon des sondages, plus de 70% des Israéliens souhaitent la création d’une commission nationale d’enquête pour établir les responsabilités dans les défaillances ayant permis au mouvement islamiste palestinien Hamas de percer la barrière réputée inviolable érigée autour de la bande de Gaza, et de semer la mort dans le sud d’Israël le 7 octobre 2023.
Les commissions nationales d’enquête n’ont rien d’exceptionnel en Israël. Celle mise sur pied après la guerre israélo-arabe d’octobre 1973, où le pays avait été pris par surprise par une attaque conjuguée de l’Egypte et de la Syrie, avait mené à la démission du Premier ministre Golda Meir en 1974.





