Les yeux sont rivés mardi sur Moscou, où l’émissaire américain Steve Witkoff doit rencontrer le président russe Vladimir Poutine pour tenter de trouver un accord mettant fin à la guerre en Ukraine, selon l’AFP.
La veille, Washington s’est dit “très optimiste” malgré l’intransigeance persistante du dirigeant russe, plus de trois ans après le lancement de l’offensive russe contre l’Ukraine.
Le président américain et son équipe “ont travaillé très dur sur ce dossier et souhaitent tous sincèrement voir cette guerre prendre fin”, a assuré la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt.
De son côté, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, sous forte pression politique et diplomatique, a reçu lundi un soutien appuyé de son homologue français Emmanuel Macron, qui a réaffirmé la mobilisation des Européens pour obtenir “une paix juste et durable”.
S’il a salué “l’effort de médiation” des Etats-Unis, M. Macron a estimé qu’il n’y avait “pas aujourd’hui à proprement parler un plan qui soit finalisé”.
“Nous sommes encore à une phase préalable”, a-t-il expliqué lors d’une conférence de presse au côté de M. Zelensky, martelant que le plan avancé par Washington “ne peut être finalisé qu’avec les Européens autour de la table”.
A l’issue de ces échanges, M. Macron s’est entretenu au téléphone avec Donald Trump sur “la dimension centrale des garanties de sécurité nécessaires pour l’Ukraine”, selon la présidence française.





