Les ministres des Affaires étrangères de l’Egypte et de la Guinée équatoriale, respectivement, respectivement Badr Abdel Aati et Simeon Oyono Esono, ont examiné, aujourd’hui dimanche, les moyens de renforcer les relations bilatérales entre les deux pays et d’intensifier la coordination et la
consultation sur les questions d’intérêt commun.
Le chef de la diplomatie égyptienne a salué la dynamique croissante des relations égypto équatoriennes, soulignant la volonté commune de tirer parti de cette dynamique et de booster les rapports bilatéraux vers de plus larges horizons, de manière à servir les intérêts communs des deux pays et des deux peuples amis, indique l’agence de presse du Moyen-Orient (MENA).
Il a de même noté la coopération en cours pour soutenir et renforcer les capacités du personnel de sécurité en Guinée équatoriale, affirmant la volonté de l’Égypte de continuer à fournir le soutien nécessaire pour améliorer la sécurité et les capacités institutionnelles.
M. Abdel Aati a indiqué l’importance de renforcer les échanges commerciaux et d’ouvrir la voie aux entreprises égyptiennes pour la mise en œuvre de plans de développement du côté équatorien, notamment dans les domaines des infrastructures, de la construction et du logement social, précisant
la volonté de l’Egypte de coopérer avec la partie équatorienne pour la mise en œuvre des projets prioritaires lors de la période à venir, et de bénéficier de l’expertise accumulée des entreprises égyptiennes opérant en Afrique.
Il a, par ailleurs, révélé la volonté de coopérer dans le domaine de la formation diplomatique et de créer une académie de diplomatie à Malabo, afin de tirer parti des expériences
égyptiennes dans ce domaine.
Dans un contexte connexe, M. Abdel Aati a
insisté sur l’importance de continuer à renforcer la coopération dans le domaine médical, notamment dans la fabrication de médicaments, et d’envoyer des médecins et des experts égyptiens, ainsi que de développer la coopération dans le domaine de l’aviation civile, afin de soutenir les efforts de développement durable et de renforcer les liens institutionnels entre les deux pays.
Concernant la coopération régionale et multilatérale, le ministre égyptien a confirmé l’importance de la coordination et des consultations conjointes sur les diverses questions africaines, notamment la réforme institutionnelle des organes de l’Union africaine, en tant que pilier fondamental pour développer l’efficacité de ces organes et leur permettre de s’acquitter de leurs tâches de manière optimale.
Il a en outre jugé nécessaire que le processus de réforme soit mené de manière systématique, progressive et claire, et sur la base de l’inclusion et de la participation de tous les États membres. Les deux ministres ont également échangé leurs points de vue sur les moyens d’instaurer la stabilité, la paix et la sécurité sur le continent africain.
Au terme de l’entrevue, les deux parties ont échangé leurs vues sur un nombre de questions africaines d’intérêt commun, ainsi que sur les moyens d’instaurer la stabilité, la paix et la sécurité et de parvenir au développement, jugeant important de poursuivre la coordination et la consultation dans le cadre bilatéral et multilatéral, notamment dans le cadre de l’Union africaine, afin de réaliser des intérêts communs.





