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Oum Kolthoum : une voix… trois regards artistiques !

par Nevine Ahmed
December 23, 2025
in 24 heures sur 24, Actualité Nationale, Art, Ça existe en Egypte, National, News, Opinion, Vision d’Egypte
Oum Kolthoum : une voix… trois regards artistiques ! 1 - Le Progrès Egyptien
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A travers roman, film et théâtre, la légende d’Oum Kolthoum se déploie, révélant la femme derrière l’icône, ses fragilités et sa grandeur. Chaque œuvre explore ses émotions, son humanité et son génie, tissant mémoire et imagination en une expérience vivante. Le spectateur ou le lecteur est invité à pénétrer dans son univers, où art, émotion et intimité se rencontrent dans une harmonie rare.

Présenté par Névine Ahmed

Figure mythique de la mémoire arabe, Oum Kolthoum traverse les arts comme une voix traverse le silence. Le film “El-Sett” (La Dame) consacré à sa vie- surtout les côtés personnels de ce personnage- en dessine les contours lumineux, mêlant images, musique et émotion collective.

La scène théâtrale, quant à elle, réinvente sa présence, faisant du corps et de la parole des échos vivants de la légende. Alors que le livre biographique- plus intime- explore les plis secrets d’un destin forgé par le talent et la rigueur.

Comparer ces trois œuvres, c’est interroger la manière dont un même mythe se métamorphose selon le médium. Chaque support impose son rythme, son langage et sa sensibilité propre. Entre regard cinématographique, incarnation scénique et écriture narrative, la figure d’Oum Kolthoum se démultiplie. Cette étude comparée révèle ainsi des choix esthétiques et idéologiques distincts. Elle éclaire le dialogue entre histoire, mémoire et création artistique. Au croisement de ces formes, se dessine une compréhension plus profonde de l’icône et de son héritage.

“Oum Kolthoum… immergés dans la voix de la Dame” : Emotion, élégance et harmonie

Si vous allez voir la pièce de théâtre “Oum Kolthoum”, il faut le faire sans s’attendre à quelque chose. Mais certes, vous en ressortirez avec la conviction profonde que l’art est encore vivant et vibrant. Dès le premier instant, à l’entrée du théâtre, vous avez le sentiment de pénétrer dans un espace intérieur avant même d’entrer dans la salle.
Organisation parfaite, respect des spectateurs, visages souriants, décor élégant sans ostentation inutile. Le hall d’accueil lui-même est un monde : photos, souvenirs, couleurs harmonieuses, lumière douce. On a l’impression de franchir un seuil vers un autre univers avant même que le spectacle ne commence. La salle était pleine, mais ce qui importait davantage que le nombre, c’était la qualité du public : des gens attentifs, respectueux, venus pour apprécier consciemment ce qui se jouait sur scène. Et c’est là que la magie opère, lorsque le public devient partie intégrante de l’expérience, et non un simple spectateur. Dès les premières minutes, vous ressentez que vous êtes face à un sujet noble et traité avec sérieux. La pièce promettait une expérience pure et précieuse, un sentiment jamais éprouvé depuis longtemps.

Oum Kolthoum : une voix… trois regards artistiques ! 3 - Le Progrès Egyptien

L’écriture est tout simplement magnifique. L’histoire se déroule avec calme et compréhension, dans un rythme précis et équilibré, ni étiré ni précipité. Les moments-clés de la vie d’Oum Kolthoum sont choisis avec intelligence : il ne s’agit pas d’énumérer les événements, mais de faire la lumière sur les instants décisifs. Le dialogue est raffiné, proche du cœur des spectateurs, naturel, sans emphase ni prétention. Certaines scènes sont portées par un chant, parfaitement intégré à la dramaturgie, émouvant et harmonieux. Tous les éléments se tissent ensemble de manière cohérente et agréable.

La musique est splendide, au-delà des mots. Elle accompagne et nourrit l’émotion sans jamais la dominer. Les scènes sont mises en valeur avec élégance, les costumes sont simples et raffinés, aux couleurs harmonieuses, sans vulgarité ni extravagance excessive que l’on voit souvent ailleurs.
Le décor, l’éclairage, les titres et transitions entre les scènes… tout est exécuté avec un savoir-faire exceptionnel.
On a parfois l’impression de regarder un film plutôt qu’une pièce de théâtre, tant la mise en scène est maîtrisée.  Un exploit rare et précieux. Le jeu des acteurs est remarquable, le casting parfait, chaque rôle reçoit son juste éclat. Aucun élément n’est hors place.
Au milieu d’un climat de déception face à ce que propose le cinéma et le monde artistique en général, cette pièce nous redonne espoir et nous rappelle l’importance du respect du travail, de la responsabilité artistique et de la rencontre avec un public digne de ce nom. Bref, une pièce présentée avec dévouement et passion.

“La Taverne de la Dame” : L’autre voix entre mythe et humanité

L’écrivain Mohamed Baraka écrit sur sa page que son roman, intitulé “La taverne de la Dame” sur la star Oum Kolthoum, dans lequel il a investi un effort de recherche éprouvant s’attache à révéler un autre visage, profondément humain et longtemps tu, de la vie de la vedette. Il s’inscrit dans une démarche où le réel dialogue avec l’imaginaire, tout en s’appuyant sur plus d’une vingtaine de références pour restituer fidèlement la dimension historique et factuelle de son parcours.
“Cette approche, souligne-t-il, permet au lecteur de s’attacher à Thouma (comme son public aimait l’appelait), de découvrir des aspects inédits de son génie, et de se rapprocher davantage de sa sphère intime et personnelle. A travers le vécu de son voyage intérieur, le lecteur accompagne ses combats silencieux entre douleur et espérance, selon une perspective encore inexplorée par les œuvres créatives qui l’ont précédée”.
Et l’écrivain de poursuivre que l’enjeu fondamental réside dans le fait que ces situations, ces informations et ces scènes existent depuis des décennies dans les profondeurs des ouvrages de référence, sans jamais avoir été rassemblées dans une trame dramatique, humaine et psychologique, tournée vers l’intériorité. C’est pour la première fois qu’un tel tissage, laissant place à l’imagination, à l’introspection et à l’analyse psychologique, prend forme à travers le roman La taverne de la Dame. Dans le roman, Oum Kolthoum apparaît comme la victime de conditions sociales implacables, appelant une empathie profonde et sincère. “Je ne saurais, en aucun cas, être tenu responsable de sa représentation jugée choquante dans toute autre œuvre, quels qu’en soient la nature, le moment ou les justifications”, explique l’écrivain Mohamed Baraka. L’essence même du roman repose sur l’élaboration d’un récit alternatif de la vie d’Oum Kolthoum, visant à mettre en lumière ses souffrances et ses crises dissimulées. Cette démarche s’appuie sur la résurgence de nombreux faits, situations et scènes méconnus, voire ignorés de beaucoup, afin de dévoiler l’envers silencieux d’une existence que l’histoire officielle a trop souvent idéalisée.

Oum Kolthoum : une voix… trois regards artistiques ! 5 - Le Progrès Egyptien

De ce point de vue, c’est l’occasion d’évoquer le film “La Dame” qui souleva une vague de critiques et une large polémique entre ceux qui y voit une oeuvre- surtout documentaire- qui donne un coup de projecteur sur plusieurs traits de la vie personnelle de la star, alors que d’autres jugent le film comme étant “choquant” et même sont allés jusqu’à voir que le film a malheureusement brisé un grand symbole en présentant un personnage déformé. Toutefois, il n’a jamais été question, dans le roman, de déformer l’image de “l’astre de l’Orient”, ni de briser l’aura lumineuse qui l’entoure.

Nous pouvons dire que le roman donne à voir “l’histoire occultée” d’Oum Kolthoum à travers sa propre voix. C’est elle qui relate les faits à la première personne, prêtant son souffle au récit afin de dévoiler, sur le plan psychologique, des zones de doute, de trouble et de tension intérieure. Cette démarche, comme explique l’auteur du roman, apparaît clairement, par exemple, lorsqu’elle déclare : “Je t’offrirai l’essence de mes histoires et le parfum de mes situations, la trace des gouttes de colère et de privation, de jalousie et de vengeance, auxquelles s’ajoute le jeu de la Dame. Je serai la véritable auteure, et il te suffira, pour tout honneur, d’être la main avec laquelle j’écris”. A travers cette parole imaginaire, la légende se dépouille de son mutisme imposé et reprend possession de son récit intime.

“El-Sett”… L’aura et l’humanité !

Par ailleurs, un projet cinématographique intitulé “El-Sett” (La Dame), consacré à la vie d’Oum Kolthoum sous un angle “non-conventionnel”, affirme explicitement, dans les propos de ses réalisateurs, vouloir présenter “le visage humain méconnu du public” de la grande artiste. A ce propos, plusieurs critiques soulignent que l’œuvre cinématographique entre en résonance, voire en forte convergence, avec le roman, tant les deux démarches se croisent dans leur volonté de revisiter la figure de l’icône autrement.

Des critiques acerbes ont été adressées à l’oeuvre cinématographique, en ajoutant des détails avec délibérément pour objectif de déformer l’aura d’Oum Kolthoum.  A titre d’exemple, présenter Oum Kolthoum alors qu’elle s’exprimait de manière constamment nerveuse, traitant avec dureté les membres de son orchestre. Mais pour expliquer et pour répondre à ce point précis, rappelons qu’Oum Kolthoum était une femme profondément disciplinée, exigeant de chacun des membres de son entourage professionnel une rigueur absolue dans le travail et un respect scrupuleux des horaires. Elle abordait son art avec un sérieux extrême, en particulier lors des répétitions, ne laissant aucune place au relâchement ni au manque d’engagement.

Oum Kolthoum : une voix… trois regards artistiques ! 7 - Le Progrès Egyptien

Cette exigence, loin d’être une dureté gratuite, et un langage que certains pourraient juger “inconvenant”, relevait plutôt d’un sens aigu de la responsabilité artistique et d’une fidélité sans compromis à l’excellence. Les créateurs du film ont affirmé explicitement que leur œuvre s’adresse à la jeune génération afin de lui faire découvrir la légende d’Oum Kolthoum. Cet objectif coïncide mot pour mot avec celui du roman, tel qu’il est formulé, affirme l’auteur du roman, Mohamed Baraka, qui souligne qu’Oum Kolthoum elle-même dans la page 8 du roman, dans une scène de fiction, elle exhorte l’auteur à réécrire son histoire, lui confiant : “Je me suis transformée en statue de cire que tous vénèrent, en pyramide de cristal dressée au loin, si majestueuse que nul n’ose s’en approcher pour en éprouver le toucher. Après toutes ces années écoulées depuis mon départ, une génération différente est née, rebelle, qui ne m’aimera qu’à la condition de voir mes failles, de palper ma fragilité et de contempler, dans sa vérité vécue, mon humanité”.

Regards croisés : De l’icône au visage fragile

Le film met l’accent sur le sentiment de solitude et de vide qui habitait Oum Kolthoum, malgré son succès fulgurant en tant que plus grande chanteuse ayant marqué l’histoire de la musique arabe. Cette thématique constitue également l’un des axes centraux du livre La taverne de la Dame, où elle est développée avec une grande profondeur. Ainsi, à la page 209 du roman, Oum Kolthoum exprime cette réalité sans détour : “Le sommet est froid et désolé, une sentence irrévocable de solitude à vie. Les gens deviennent un chiffre effrayant dans l’équation de l’existence : ils sont à la fois la pomme que je désire et le serpent dont je redoute la morsure”. A travers ces mots, se dessine la vérité intime d’une femme parvenue aux cimes de la gloire, mais condamnée à contempler le monde à distance, prisonnière d’une grandeur aussi éclatante qu’isolante.

Oum Kolthoum : une voix… trois regards artistiques ! 9 - Le Progrès Egyptien

Le film adopte une narration non-linéaire, qui ne s’en tient pas à l’ordre chronologique des événements et navigue avec une relative liberté entre passé et présent. Bref, on se déplace à travers le temps, montant et descendant, sans le moindre engagement envers l’ordre des événements. Le film aborde également la tension dans la relation entre Oum Kolthoum et son père, Cheikh Ibrahim El-Beltagui, montrant comment leur lien devint un terrain de va-et-vient émotionnel, notamment après la célébrité et la richesse de la chanteuse, et comment, à ses yeux, elle se rebella contre son autorité. Cette réalité, longtemps occultée par tous, avait pourtant été racontée en détail par Oum Kolthoum elle-même dans ses entretiens avec l’écrivain Mahmoud Awad, consignés dans le livre “Oum Kolthoum que personne ne connaît”.

Le film aborde également l’impact psychologique de la maladie de Graves dont souffrait Oum Kolthoum, ainsi que la détérioration de sa thyroïde, qui provoqua le bombement de ses yeux et la nécessité de porter des lunettes noires. Il explore aussi son hyperactivité, un aspect de sa personnalité déjà traité avec minutie dans le roman.
A travers ces détails, tant le roman que le film montrent la fragilité humaine derrière l’icône, révélant combien le corps et l’esprit sont traversés par la douleur, le courage et la résilience, même pour celle qui semble invulnérable aux yeux du public.

Le film explore avec subtilité la relation d’Oum Kolthoum avec le poète Ahmed Rami et le compositeur Mohamed El-Qasabgui, mettant en lumière comment elle sut, par une intelligence féminine aiguë, canaliser leurs sentiments à son égard afin qu’ils lui offrent leurs plus belles œuvres. Elle ne leur rendait, en retour, aucune affection amoureuse, se contentant de les encourager et de les louer pour qu’ils continuent à créer des joyaux de poésie et de musique.

Cette dynamique est rendue avec force et clarté dans le roman, qui dévoile la maîtrise et la finesse avec lesquelles Oum Kolthoum gérait ses collaborations artistiques, tout en préservant son indépendance émotionnelle.

Tout ce qui précède n’est que des exemples rapides, illustrant l’ampleur et la profondeur des “points de convergence”, comme souligne Mohamed Baraka, entre le roman et le film.

Le cadre ici ne permet pas de dresser un inventaire exhaustif de toutes les correspondances, mais il suffit à montrer combien les deux œuvres dialoguent, chacune à sa manière, autour de la même légende humaine et artistique.

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