Il y a quelques années, se loger en Egypte représentait une véritable difficulté et épreuve. D’abord, l’offre et la demande n’allaient pas de pair. Une demande colossale était face à une offre chétive. Il était difficile pour de nombreuses personnes de trouver un logement digne de ce nom et qui devaient se contenter d’habiter dans des lieux parfois insalubres. Depuis près de sept ans, le président Abdel Fattah Al-Sissi en accédant au pouvoir a décidé d’examiner le dossier du logement. Un dossier épineux car il fallait pour le traiter être capable de faire face aux problèmes très compliqués des bidonvilles et des quartiers non-planifiés au Caire comme dans les grandes villes d’Egypte à l’instar d’Alexandrie. C’est ainsi que jour après jour, des nouvelles cités ont vu le jour et des terrains occupés par des hors-la-loi restitués à l’Etat.
Bref, le dossier du logement a été revu de manière très différente. Pour la première fois, l’Etat a commencé à intervenir dans les bidon[1]villes et trouver des solutions différentes. Beaucoup de personnes qui habitaient dans des lieux insalubres et non-planifiés ont vu leur situation s’améliorer : des maisons dignes ont été construites spécialement pour ces personnes long[1]temps oubliées. L’inauguration par le président des projets de logements à la Cité du 6 Octobre s’inscrit dans ce cadre. Les projets de logements ciblant les habitants des zones à risque s’inscrivent dans le cadre du plan de développement global et durable de la vision “Égypte 2030”, toutes les initiatives lancées par le président pour désamorcer cette crise avaient contribué énormément à la régler. Le président a souligné qu’il rêvait de construire 3 millions de nouveaux logements à un coût estimé entre 500 et 600 milliards de LE pour un million de logements, sans calculer le coût du terrain.
Il a indiqué que la situation actuelle s’est formée sur 60 ans et que notre rêve est d’y mettre fin dans un délai de 5 à 10 ans, sou[1]lignant qu’une grande partie du problème actuel est liée à la poursuite de la croissance démographique au rythme actuel et laquelle entrave les efforts de développement. Il a indiqué que la population qui augmente de deux millions de personnes chaque année exige la création d’un grand nombre d’écoles et de logements ainsi que des opportunités d’emploi. Bref, l’Etat est conscient des challenges actuels, voire même futurs. Il est capable d’en régler le maximum et de trouver des solutions à ces problèmes pour le bien-être de l’Egypte.





