Par Ahmad Abd Rabbo
(Al-Shorouk)
Dans un article publié par le quotidien Al-Shorouk, Ahmed Abd Rabbo indique que les puissances internationales avaient pour but essentiel, à la suite de la Seconde Guerre mondiale, de tenter d’éviter les erreurs du passé qui ont engendré une seconde guerre après la première guerre mondiale. Ce qui voulait dire, tout simplement, d’appliquer la loi internationale et de préserver la paix internationale d’une manière plus draconienne (…) L’idée de l’Organisation des Nations Unies est née avant la fin de la Seconde Guerre mondiale lorsque l’ancien Premier ministre britannique Winston Churchill s’était réuni avec l’ancien président américain Roosevelt et ont fait la Déclaration de l’Atlantique en 1941. Il s’agissait d’un document indiquant l’intention des deux pays de diriger les Alliés vers la réalisation de la paix et de la stabilité internationales après la Seconde Guerre mondiale.
Des réunions se sont répétées avec la présence de l’Union Soviétique et de la Chine pour former une alliance appelée l’Alliance des quatre grands. Les discussions envisageaient la structure de l’organisation qui est actuellement l’ONU (…) Elle fut fondée en avril 1945, quatre mois avant la fin de la guerre (…) Le traité de l’ONU s’était axé sur quatre piliers : préserver la paix et la stabilité internationales, accorder un grand intérêt à la résolution internationale, adopter le concept des droits de l’Homme et adopter le concept de développement durable pour la coopération entre les pays. L’ONU s’est formée de six organes principaux : l’Assemblée générale, le Conseil de Sécurité, le Conseil économique et social, le Conseil de tutelle, la Cour internationale de Justice et le Secrétariat. (…) Mais comment juger la performance de l’ONU tout au long de 75 ans de travail ? Est-ce un gouvernement international qui applique la loi internationale sur les pays membres comme le fait le pouvoir exécutif dans les gouvernements de chaque pays ? Est-ce que l’ONU a réussi à réaliser la paix et la sécurité internationales ? (…)





