Al-Yom Al-Sabie
Par Akram Al-Qassas
En moins d’une semaine, l’Egypte a témoigné de deux grands événements liés à la science et à l’avenir. Premièrement, ce fut le Forum mondial de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, pour ainsi être une occasion confirmant la détermination de l’Etat à réaliser un élan qualitatif dans le dossier de l’enseignement supérieur. Deuxièmement, ce fut la visite effectuée par le Président Abdel Fattah Al-Sissi à l’Université de Kafr Al-Cheikh, qui est une université publique qui a parcouru un long trajet sur la voie de la modernisation et du développement.
Le Président a parlé de la guerre du savoir et des connaissances qui doit se poursuivre pour parvenir à une vraie éducation capable d’emboîter le pas à cette époque moderne. Il a mis l’accent sur l’importance de se focaliser sur les cursus de sorte à présenter les éléments dont a besoin le marché du travail.
Le Forum mondial de l’enseignement supérieur était aussi une occasion pour mener une discussion sérieuse de la situation tout en dévoilant les détails de l’enseignement et ce dont il a besoin, pour se révolutionner.
L’intelligence artificielle s’est fondée en supposant que la faculté d’intelligence peut être décrite de manière si précise que la machine peut la simuler. (…) Le terme intelligence artificielle fait simplement référence aux systèmes ou dispositifs qui simulent l’intelligence humaine pour effectuer des tâches, et qui peuvent s’améliorer en fonction des informations qu’ils collectent.
L’intelligence artificielle est liée à la capacité de penser et d’analyser des données de manière supérieure plus qu’à une forme ou une fonction particulière, et c’était courant dans les images de cinéma parce que les robots peuvent contrôler le monde, mais la réalité est que le robot n’est pas destiné à remplacer les humains, mais à améliorer considérablement les capacités et les contributions humaines, ce qui est en fait un ajout aux capacités humaines, mais bien sûr, cela réduit le nombre de tâches que les humains effectuent, raccourcit de nombreuses tâches. Cela se fait de manière neutre car le robot ne traite pas avec les sentiments ou les demandes.
Aujourd’hui, ce domaine s’est étendu avec le développement de programmes informatiques et a atteint des niveaux élevés qui indiquent que les robots ont une conversation pour comprendre les problèmes des clients plus rapidement, fournir des réponses plus efficaces, analyser un grand nombre de données textuelles pour améliorer la planification et fournir des recommandations qui illustrent les meilleures façons d’améliorer les performances dans les affaires.
Il existe des perceptions selon lesquelles les robots effectueront des opérations chirurgicales à distance, en communiquant avec de grands chirurgiens, un exemple présenté dans un forum d’enseignement supérieur. (…)
On comprend alors la démarche rapide du Président Al-Sissi, pour entrer dans ce domaine, et avec lui toutes les sciences modernes, afin de clore le débat en cours sur les options pour l’avenir. Il faut donc, comme a appelé le Président, accélérer la numérisation et doubler la vitesse de rattrapage avec son temps, souligner l’importance de la connaissance, pas seulement de la science, et enfin considérer la connaissance comme un domaine plus large et plus profond.





