En hiver 2014, la chercheuse égyptienne, Dr Hoda Al-Gharabawi, a découvert un étrange champignon qui tue les palmiers, dans des fermes fruitières de la région de Baltim, gouvernorat de Kafr El-Cheikh, au nord de l’Égypte. L’apparition du mystérieux champignon a été une source d’inquiétude pour les agriculteurs et les scientifiques. Le mystère entourant le champignon a incité Al-Gharabawi à terminer sa recherche jusqu’à réussir à enregistrer le nouveau champignon dans la «Banque mondiale des champignons», il est appelé «Crystallicutis damiettensis». La chercheuse égyptienne a documenté ses efforts de recherche. La publication d’une étude sur les champignons en 2021 dans la revue «Fungal Biology» de la prestigieuse Maison Elsevier, avec la participation de Gareth Griffiths, Professeur de Champignons, Responsable d u Département d e Microbiologie à l’Université d’Aberystwyth au Pays de Galles, Royaume-Uni, et de Kaio Lildotra, professeur au Département de biologie de l’Université de Copenhague, Danemark. «Lors des visites sur le terrain, nous avons remarqué la croissance des champignons sur les arbres, de même on a reçu plusieurs plaintes de la part des agriculteurs à cet égard. D’où j’ai eu l’idée d’une thèse de doctorat sur l’étude du groupe des champignons qui poussent sur les arbres fruitiers et les agrumes», explique-t-elle. «Ces champignons ont un impact économique négatif sur la région, car ils provoquent l’infection des arbres, réduisent la production et mènent à la mort et la décomposition des arbres», poursuit-elle. La chercheuse égyptienne a obtenu une bourse de cotutelle pour son doctorat, ce qui lui a permis d’étudier pendant deux ans à l’Université d’Aberystwyth au Royaume-Uni. Au cours des travaux de recherche doctorale, j’ai trouvé parmi un grand nombre de champignons bien connus qu’il existe un seul champignon, avec des caractéristiques différentes. Ceci est apparu dans un seul site dans la région de Baltim, gouvernorat de Kafr El-Cheikh, et lorsqu’on y a effectué le séquençage de l’ADN, les chercheurs ont découvert que le champignon était différent des autres enregistrés dans la «World Genebank». Ils ont par la suite remarqué une augmentation de la propagation du champignon mortel dans d’autres zones adjacentes à celle où il est apparu pour la première fois, telles que les zones de «Aja» à Dakahliya et «Al-Sinania» à Damiette, ajoute Dr Hoda Al-Gharabawi.