Par Mohamed Haboucha
Al-Youm Al-Sabie
J’ai vécu pendant de nombreuses années dans les confins de mon village Al-Draksa dans le gouvernorat de Dakahliya, et j’ai vécu l’âge d’or du coton égyptien, qui était l’épine dorsale de la vie des agriculteurs, comme nos habitants des campagnes appelaient la saison des livres (revenus).
De grands espoirs y étaient attachés pour marier les enfants et payer toutes leurs obligations, car c’est la culture principale qui garantissait des liquidités financières pour répondre aux rêves et ambitions. J’ai aussi vécu d’autres années au cours desquelles le coton égyptien a souffert de crises et de revers, qui lui ont fait perdre son éclat, au point qu’il avait presque perdu sa réputation mondiale et sa place sur la liste des meilleurs types de coton de textiles, et qui était le meilleur et le plus cher, jusqu’à ce que le Président Abdel Fattah Al-Sissi ait entrepris des démarches pour mettre fin à cette dégradation du sort du coton égyptien et ait décidé de majorer l’utilité du coton égyptien. Il y a près de deux ans, le Président a mis un terme à ce déclin et a donné, à travers ses multiples réunions avec les ministères concernés, une forte impulsion pour que le coton égyptien puisse retrouver son trône perdu, notamment avec l’entrée en vigueur du Dispositif des projets de service national des Forces armées. Ce dernier est susceptible de réaliser une grande vitesse un net sérieux dans la mise en œuvre du travail, d’autant plus que les instructions du Chef de l’Etat étaient de restaurer le statut mondial du coton égyptien et d’établir des industries nationales qui en dépendent, pour fournir des produits en coton de haute qualité à des prix raisonnables pour les citoyens. Des travaux sont en cours pour localiser l’industrie de la filature et du tissage et pour fournir aux agriculteurs des installations permettant d’augmenter la superficie cultivée avec la nécessité d’accélérer la création d’une base industrielle pour la filature et le tissage en Egypte en utilisant les dernières technologies. (…) L’intérêt du Président Al-Sissi pour l’agriculture, en particulier le coton, et avant lui les semences potagères et fruitières, confirme la profondeur de la pensée économique, et sa volonté de majorer le rôle historique de l’Egypte, en tant que pays agricole de premier ordre, d’autant plus que nous avons tous les atouts qui font du coton égyptien un produit de premier plan.
La volonté du Président de fabriquer du coton localement et les dernières variables économiques importantes dans la balance des paiements, ouvrent grande la porte à l’industrie locale pour se diriger vers les marchés mondiaux, après que la croyance dominante était que l’industrie égyptienne était à la traîne dans le secteur manufacturier. Cela permettra également d’assurer des emplois à un grand nombre de jeunes et d’éliminer les taux de chômage. J’ai été ravi de lire le rapport sur les pages du journal d’Al-Youm Al-Sabie, qui faisait référence à l’utilisation de l’expertise internationale comme une nouvelle approche et un moyen de garantir que les produits en coton égyptiens retrouvent leur gloire, en haussant la qualité, en stimulant le marketing et en participant à des expositions internationales. (…) En fait, le ministre du Secteur public des affaires, Hicham Tewfik, a salué les efforts déployés par la société “Egyptian Cotton Hub” pour l’amélioration et le développement des méthodes de vente et de marketing pour être compétitif localement, ainsi que pour avoir une forte présence sur le marché mondial. M. Tewfik s’exprimait lors de sa visite au siège de la compagnie, qui a été créée récemment pour assurer les opérations de vente et de commercialisation des produits des filiales de la Holding du Coton, de la Filature, du Tissage et de l’Habillement.
La compagnie doit ouvrir trois magasins de vente dans les quartiers de Korba au Caire, Mohandessine à Guiza et Smouha à Alexandrie et doit participer au Salon international Heimtextil qui se tiendra en juin prochain en Allemagne. (…)





