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Home Vision d’Egypte

Père Romani Amine : L’école ce n’est pas la classe, mais les activités parallèles

par Dr.Nesrine Choucri
April 1, 2022
in Vision d’Egypte
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Le français a toujours occupé sa place en Egypte. Une place remarquable et singulière. Pendant des années, il a été la langue de l’élite sociale et de l’aristocratie égyptienne. Aujourd’hui, il continue toujours à avoir une sorte de privilège au sein de la société. Les écoles catholiques francophones ont permis de maintenir cette tradition de l’apprentissage du français et de la formation d’une future génération apte à servir sa société et son milieu. C’est dans ce cadre que le Progrès Egyptien a eu l’occasion d’interviewer Père Romani Amine, directeur de l’établissement de la Sainte-Famille.

Père Romani Amine : L’école ce n’est pas la classe, mais les activités parallèles 1 - Le Progrès Egyptien

Si l’Egypte n’est plus un terrain fertile pour la francophonie, elle l’a été au cours des siècles derniers. Sous la dynastie de Mohamed Ali Pacha, l’apprentissage du français était signe d’appartenance à une caste sociale supérieure et aisée. Après la révolution de 1952, la langue de Molière reste un signe d’une bonne éducation, comme un vestige du passé. Avec les années, les institutions d’éducation du français gardent leur poids qui a considérablement augmenté au cours de la dernière décennie. La mentalité des Egyptiens a également connu un véritable changement : l’apprentissage d’une langue n’est plus un prestige réservé à une classe nantie ou chanceuse. C’est plutôt un outil pour se frayer la voie sur le marché du travail. Sans cela, tout apprentissage perd sa vraie valeur. Les écoles francophones jouissent d’un vrai prestige en matière d’apprentissage des langues étrangères que ce soit le français ou l’anglais. Elles sont aussi réputées dans la formation de futures cadres.

Père Romani Amine : L’école ce n’est pas la classe, mais les activités parallèles 3 - Le Progrès Egyptien

C’est ce qui nous a poussés à nous rendre à l’établissement de la Sainte-Famille pour nous entretenir avec son directeur, Père Romani Amine. 150 ans de francophonie Accueilli très chaleureusement dans son bureau, Père Romani a expliqué : « La francophonie a une place importante. On peut parler de 150 ans d’écoles francophones en Egypte avec le premier établissement pour garçons les Frères au quartier d’Al[1]Khoronfech. Les établissements du Collège de la Salle et de la Sainte[1]Famille lui ont emboîté les pas, sept ans plus tard. Les images d’antan montrent le terrain de l’école vide dans le quartier d’Al-Fégalla, c’était un champ dans le passé de radis. (Les radis en égyptien s’appellent Fégl. D’où le nom de Fégalla qui signifie champ de radis). Sur les photos, on peut voir les chemins de fer et le cours d’eau d’Ismaïlia ». A un moment, on a eu l’impression d’être parti dans le temps pour redécouvrir l’histoire d’un établissement au passé glorieux et au présent radieux.

Père Romani Amine : L’école ce n’est pas la classe, mais les activités parallèles 5 - Le Progrès Egyptien

Puis, Père Romani a commencé à expliquer avec beaucoup d’ardeur la vision de son établissement scolaire. Sur un ton fier, il a dit : « Comme tout établissement, nous voulons d’abord donner une solide formation conforme aux programmes du ministère de l’Education et de l’Enseignement, permettant aux élèves de réussir aux examens officiels. Nous visons l’excellence. Nous sommes attentifs à développer les capacités des apprenants : analyser, critiquer, voire s’exprimer par oral et par écrit. Développer le savoir de nos apprenants est ultra[1]important. Mais, ce n’est pas tout, car nous voulons en outre permettre à chacun d’entre eux de devenir libre, autonome, capable de réflexion, de synthèse, de jugement, de soutenir un effort régulier et prolongé, et de réaliser des succès, de gérer les échecs. En somme, de faire part d’ouverture envers le monde et d’être souple pour savoir progresser et continuer à avancer ».

Et de renchérir : « Nous ne préparons pas seulement des jeunes aptes à réussir dans la vie académique et sur le plan professionnel, mais il y a aussi des valeurs auxquelles nous tenons fortement : nous œuvrons pour former des jeunes en harmonie avec la société et capables de servir leur patrie. Des jeunes attentifs aux valeurs de la justice et de la fraternité tout en s’engageant pour réaliser les intérêts de leur communauté que ce soit leur pays, leur ville, leur famille. Établir une relation équilibrée avec Dieu est également un de nos objectifs majeurs ».

Inculquer des valeurs

Quant à la mission de l’établissement, elle peut se résumer en cette phrase « Des hommes pour et avec les autres ».  Père Romani a expliqué au Progrès Egyptien ce que cela signifiait : « Des hommes « pour les autres » veut dire au service des autres, des hommes « avec les autres » veut dire qu’ils sont en harmonie avec ladite société. Pour réaliser cela, nous menons plusieurs activités parascolaires. Par exemple, nous avons tenu plusieurs marathons de vélo pour encourager nos apprenants à découvrir leurs pays comme les marathons du Caire à Aïn Sokhna ou Safaga. Nous avons également organisé une marche de trois jours, du Caire à la ville de Suez. Evidemment, les appareils de l’Etat nous épaulent et nous offrent l’aide indispensable comme les soins médicaux ou la sécurisation dans de pareilles activités. Cette activité de marche du Caire à Suez avait par exemple plusieurs objectifs : apprendre aux futurs citoyens de supporter la soif, de dormir dans le désert, de faire preuve d’endurance et de persévérance ». Sur un ton très enthousiaste, Père Romani a ajouté : « Croyez-moi, ces activités marquent énormément les enfants. Ce sont des expériences qui restent ancrées dans leurs mémoires à vie. L’école ce n’est pas seulement la classe, mais toutes les activités qui se déroulent en parallèle ». Et d’indiquer : « Il y a des activités par tranche d’âge et par cycle scolaire. Par exemple, les élèves de cinquième primaire partent à Minya pour découvrir une partie de leur pays, et suivre des cours là-bas auprès des enfants de la Haute-Egypte. C’est très important à cet âge de leur permettre de découvrir leur pays avec amour et passion.» Il a assuré que les parents ne s’opposent pas à ce type d’activités mais bien au contraire, ils y voient une façon de former leurs enfants de manière très différentes tout en les ouvrant à l’autre et les aidant à avancer vers des horizons plus vastes.

Sur le marché du travail

Interrogé sur la valeur du français sur le marché du travail, Père Romani a bien diagnostiqué la situation en ces mots : « Sur le marché du travail, la maîtrise de l’anglais est bien sûr indispensable et nos élèves y parviennent à merveille et avec excellence. Mais, il faut aussi savoir que la connaissance d’autres langues est bien plus précieuse. Je vais vous donner un exemple évident : au concours du ministère des Affaires étrangères, le candidat qui pratique le français en tant que première langue étrangère a de bonnes chances pour réussir. Idem pour les entreprises, notamment françaises et celles qui sont en contact avec les pays africains d’expression française ». En somme, la francophonie dont les germes ont été cultivés il y a plus de 150 ans, continue à pousser et contribue au développement de la société. Des élèves instruits dans des écoles catholiques francophones sont des messagers entre deux cultures et porteurs de valeurs humaines indispensables à la société.

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