L’artiste Khaled Hanno est l’un des amateurs d’Alexandrie et un grand supporteur de l’activité culturelle sur le sol alexandrin. Il a pu en peu de temps avoir une vraie place parmi les géants de l’art. Il adore se retrouver dans les lieux culturels auprès des écrivains, des artistes et des musiciens. C’est pourquoi, ses œuvres ressemblent à une lecture de la vie et à des couleurs de l’histoire pour faire parvenir des messages précis dont l’amour de la sirène de la Méditerranée. Et il l’a présentée d’une manière qui va de pair avec l’histoire et la grandeur de cette belle ville. Dans ses œuvres, il met en lumière cette lumière d’optimisme, les Alexandrins qui adorent la vie et la joie. C’est autour de son art et de son amour pour Alexandrie que le Progrès Egyptien s’est entretenu avec lui. « Mes œuvres ont quelques axes : les paysages naturels, le portrait, et la nature morte. Je m’inspire en général de la vie quotidienne, sauf pour les œuvres inspirées de l’histoire.
Je laisse mes yeux se faire influencer par l’environnement égyptien, notamment la ville d’Alexandrie. Quant aux portraits, ils reprennent des personnes qui m’ont fortement influencé, surtout les Alexandrins. Parmi ces personnages, je pourrais citer Sayyed Darwich, Naguib Mahfouz, Baligh Hamdi, Bayram Al-Tounsi, mais il y a également la femme qu’elle soit une paysanne ou encore une simple femme populaire. Quant aux paysages, parfois, je reprends des scènes du quotidien comme le marché du poisson, le café Néo-Crystal, ou encore des œuvres historiques.
J’ai un tableau de la bataille de Rosette ou encore de la Révolution de 1919. Côté nature morte, je suis en général influencé par mes objets qui sont autour de moi à l’instar des livres, des fleurs, et j’attribue à tout cela une sorte de chagrin mêlé aux caractéristiques de ma personnalité », a-t-il dit. Et de renchérir : « La plupart des artistes qui ont dessiné des paysages naturels avaient d’importantes œuvres de portraits.
Par conséquent, il était tout à fait ordinaire que j’avance sur la même voie. J’appartiens à l’école impressionniste et j’ai été le disciple des artistes Hamed Eweiss, Fouad Tag, Hussein Picar, Ahmed Khalil, Mohamed Chaker. De même, j’ai été influencé par les œuvres de Kamel Moustafa, Youssef Kamel, Ahmed Sabri, Abdel Aziz Darwich, Seif Wanfli, ainsi que par celles d’artistes étrangers dont Camille Pesaro, Claude Monet, Alfred Sisley et Auguste Renoaroger». Evidemment, comme tout artiste, il a eu des difficultés et beaucoup d’enthousiasme : «Nous avions l’habitude de concurrencer pour exposer nos œuvres.
Nous assumions les prix du transfert de nos œuvres et nous avions la joie de voir nos œuvres dans les grandes expositions à l’instar de la Biennale d’Alexandrie, du Salon de l’atelier d’Alexandrie, et celui du Caire, le Salon de l’automne, ainsi que d’autres grandes et importantes expositions au début des années 90. A l’époque, le public était différent, il suivait avec minutie et éveil le mouvement plastique.
Aujourd’hui, pour exposer ce n’est plus comme avant. C’est plutôt une affaire de relation et par conséquent, je participe de moins en moins ». Quant à ces rapports avec l’artiste Esmat Dawstachi, il a dit : « Esmat Dawstachi est un grand artiste, un critique ainsi qu’un historien de calibre.








