La décision de l’agence de notation Fitch de maintenir la note de l’Égypte à B+ avec une perspective stable pour la quatrième fois pendant la crise du coronavirus est un nouveau témoignage international de confiance dans la capacité de l’économie égyptienne à faire face aux défis économiques mondiaux actuels, dont les répercussions de la pandémie, la perturbation des chaînes d’approvisionnement, la forte inflation et les coûts de transport.
L’économie égyptienne est diversifiée et s’accroît pour confirmer que nous sommes sur la bonne voie et que les réformes financières et économiques nous ont rendus plus solides et plus cohérents pour faire face positivement aux crises mondiales d’une manière qui se reflète dans la capacité à contenir les effets négatifs des chocs internes et externes selon le témoignage des institutions internationales.
Durant les réunions de printemps de la Banque Mondiale et du Fonds monétaire international, le ministre des Finances, Dr Mohamed Maït, a affirmé samedi que les défis mondiaux actuels auxquels sont confrontées les économies de divers pays en raison des répercussions du coronavirus, des effets négatifs de la crise ukrainienne, des perturbations des chaînes d’approvisionnement et de la hausse inédite des taux d’inflation et des prix des biens et des services reflètent une fois de plus l’importance du programme de réforme économique adopté par le Président Al-Sissi et soutenu par le peuple.
L’Égypte est devenue plus attractive pour les investissements avec des opportunités de développement prometteuses basées sur une infrastructure solide et de soutien, a affirmé le ministre des Finances, lors de sa rencontre samedi avec les représentants de la Banque d’import-export des États-Unis.
Nous avons dépensé 400 milliards de dollars pour développer l’infrastructure au cours des sept dernières années, a-t-il indiqué, ajoutant que le plan de relance économique après la crise mondiale actuelle comprend un paquet de mesures stimulant les investissements étrangers et nationaux, notamment dans le secteur privé. Il y a une stratégie nationale visant à maximiser la participation du secteur privé à l’activité économique, ce qui représente un message rassurant pour les investisseurs locaux et un élément d’attraction pour les investissements étrangers, et renforce la confiance des institutions internationales, a noté Dr Maït.





