Nashwa Azzam est une architecte et plasticienne qui a achevé ses études à la faculté d’ingénierie en 2007. Elle s’est lancée dans l’art, et a présenté à son public une œuvre différente et unique. Elle vient d’obtenir le prix du jury de la galerie « Daï » pour sa participation à une exposition intitulée « L’art au goût pharaonique ». En effet, Azzam a donné une saveur particulière à ladite exposition et a su s’imposer. Azzam s’est livrée au Progrès Egyptien assurant qu’elle a fait ses débuts dans le domaine de l’art en 2015. «Je suis ensuite devenue membre de l’Association saoudienne pour les arts plastiques à Riyad (GSFT), en tant que première égyptienne qui rejoint ladite Association et j’ai pris part à leur première exposition annuelle en 2016.
Puis, j’ai pris part à une série d’expositions à Dubaï, à Djeddah et à Riyad », a-telle affirmé. En ce qui concerne ses débuts, elle a dit : « Mon père – que son âme repose en paix – m’a beaucoup encouragée. C’ était un artiste de nature. C’est de lui que j’ai hérité ma passion pour l’art. Puis, il y a eu les professeurs d’art à travers les années. Actuellement, c’est mon mari et ma famille qui sont mon vrai soutien et mon premier public.
De même, je suis fière du soutien et de l’encouragement des grands plasticiens qui accordent un intérêt à mon art ». Quant à l’école artistique qui l’a influencée, elle a dit : « Je reconnais que toutes les écoles ont eu un impact sur ma personne et sur mon art. Je m’inspire de tout pour faire passer mon message au public ». Concernant son œuvre la plus proche de son cœur, elle a dit : « C’est très difficile de répondre à cette question. Toutes mes œuvres sont chères à mon cœur. Elles renferment mes sentiments et mes émotions. Je reconnais toutefois que certaines ont une place particulière. C’est le cas d’un tableau intitulé « L’attente ». Il est particulièrement cher à mon cœur au point que je ne peux vraiment pas m’en séparer. Il demeure jusqu’à l’heure actuelle parmi mes possessions.
Je ne crois pas pouvoir un jour l’exposer à la vente. Pour moi, il y a un lien singulier, voire magique entre mon âme et ce tableau ». Les rêves d’Azzam n’ont pas de limites. « Je rêve un jour de créer une école artistique qui peut influencer des jeunes artistes de par le monde. J’aimerais vraiment laisser une véritable empreinte dans le monde de l’art », a-telle confié. Pour elle, le fait d’être femme ne constitue point un obstacle car « le monde de l’art n’a pas de frontières, ni de limites. Il ouvre ses portes royales à toute personne talentueuse qu’elle soit femme ou homme.
C’est du moins ma courte expérience de 2015 à 2019 ». Autour de sa participation à l’exposition « L’art au goût pharaonique », Azzam a dit : « L’exposition porte sur l’art égyptien ancien, c’est un concours. Seules 150 peintures ont été sélectionnées parmi 800 candidats. Mes peintures ont été acceptées lors de la première et de la dernière sélection. Ma peinture représente le sarcophage d’une reine pharaonique de la 26ème dynastie.