En utilisant des modèles climatiques, des scientifiques ont cherché à prédire comment les saisons pourraient évoluer à l’avenir si l’humanité échoue à réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Cette étude est relayée par le site Statista, sur la manière dont le changement climatique affecte les saisons dans l’hémisphère Nord. Selon l’un des scénarios les plus pessimistes du GIEC, qui prévoit une poursuite de la hausse des émissions dans les prochaines décennies, les étés pourraient durer jusqu’à 6 mois (166 jours) d’ici la fin du siècle dans l’hémisphère Nord. Dans ce scénario, les hivers dureraient alors moins de deux mois, et les saisons de transition, le printemps et l’automne, seraient également nettement plus courtes qu’aujourd’hui. Si la perspective d’étés plus long peut sembler agréable au premier abord, une telle déformation des cycles saisonniers est amenée à perturber l’équilibre des écosystèmes, en impactant par exemple négativement la production agricole ou les probabilités d’apparition de maladies transmises par les moustiques.





